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Société Publié le samedi 4 mars 2017 | Abidjan.net

L’ONG SOS Femmes d’Abobo commémore les six ans de la mort des femmes martyrs d’Abobo de la crise postélectorale

© Abidjan.net Par JOB
6ème anniversaire du massacre des femmes d’Abobo
Vendredi 3 mars 2017. Abidjan, Abobo Agbekoi. L’ONG SOS Femmes d’Abobo a organisé le sixième anniversaire de la mort des femmes d’Abobo de la crise postélectorale du 03 mars 2011. Au nom du président de la République, Mariatou Koné, ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité qui conduisait la délégation du Gouvernement a témoigné sa compassion aux parents des victimes.
Sous la houlette du Gouvernement, représenté par la ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Mme Mariatou Koné, l’ONG SOS Femmes d’Abobo a organisé ce vendredi 03 mars 2017, le sixième anniversaire de la mort des femmes d’Abobo de la crise postélectorale du 03 mars 2011.

A l’initiative de Mme Diomandé Mariam, présidente de l’ONG SOS Femmes d’Abobo qui regroupe une cinquantaine de femmes issues d’Abobo et résidantes à Paris, cette commémoration s’est tenue ’’spécialement au quartier Agbekoi de la commune d’Abobo où vivaient deux des sept femmes ayant été assassinées le 03 mars 2011’’.

Mme Diomandé Mariam en a profité dans un esprit de réconciliation pour rappeler des actions que son ONG a menées à Paris, à savoir une prière œcuménique, un gala de collecte de fonds et des conférences, des activités ayant trait à ’’l’éducation civique et à une prise de conscience citoyenne de la part des ivoiriens’’.

« C’est un sentiment de fierté qui nous anime de voir la Côte d’Ivoire se remettre de cette tragédie qui ne devrait plus se répéter. Nous disons plus jamais aucune femme ne doit être victime d’un quelconque conflit politicien » a-t-elle soutenu.

En outre, la ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Mariatou Koné a, au nom du Gouvernement remis une somme de 5 millions de FCFA aux parents des victimes. Selon elle, cette cérémonie placée sous le sceau de la prière est synonyme d’un engagement au pardon et à la réconciliation.

« Le sacrifice des femmes d’Abobo est un hymne à la Paix qui nous interpelle au changement de comportement. J’exhorte tous les ivoiriens à mettre l’intérêt général en avant et à savoir regarder l’avenir afin de contribuer à l’émergence du pays » dixit Mariatou Koné.

JA
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