Le siège de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) quitte officiellement Londres pour Abidjan le 25 avril prochain. Luis Valverde, président du Conseil international du cacao a salué, ce lundi 13 mars, « le travail magnifique» du Chef de l’Etat Alassane Ouattara et partant le gouvernement ivoirien pour la mise à disposition du bâtiment abritant les activités de l’institution. «Nous sommes en Côte d’Ivoire pour exprimer notre gratitude au gouvernement à commencer par le président de la République, le Premier ministre pour le travail magnifique qui a été fait pour le siège de l’ICCO et également pour apporter notre appui au processus de délocalisation en Côte d’Ivoire », a confié Luis Valverde au terme d’une audience, cet après-midi avec le ministre ivoirien du Commerce, Souleymane Diarrassouba, à son cabinet au Plateau. Il a ajouté que le transfert du siège est motivé par le fait que la Côte d’Ivoire étant le 1er producteur mondial du cacao, «nous pensons que l’Organisation mondiale du cacao doit se trouver dans le pays où il est produit ».
En effet, dans le cadre du transfert de l’ICCO dans la capitale économique ivoirienne, son président Luis Valverde, est sur les bords de la lagune Ebrié du 11 au 15 mars pour exprimer sa gratitude aux autorités ivoiriennes pour le local flambant neuf situé aux II-Plateaux, apprécier le travail du secrétariat à Abidjan et procéder à la signature de l’avenant à l’accord de siège. M. Valverde est également à Abidjan pour les préparatifs de la 95e session de son conseil et de ses organes subsidiaires, qui va se tenir également en avril prochain à Abidjan.
C’est tout simplement «le retour à la maison», s’est réjoui Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce. Pour lui, d’une part « c’est bon que l’organisation qui fédère les consommateurs et les producteurs puisse être dans un pays qui est leader en matière de commercialisation du cacao » et d’autre part, « cela permettra à l’ICCO d’avoir la réalité des activités du cacao par rapport à sa chaîne de commercialisation et faciliter tout ce qui peut impacter les cours du cacao afin que les paysans aient les meilleurs prix».
Notons que l’ICCO a été créée sous l’égide des Nations Unies et est implantée à Londres, la capitale britannique depuis 1973. Elle s’installe désormais en Côte d’Ivoire, premier fournisseur de fèves avec plus du tiers du volume mondial. Au terme de 44 années passées au Royaume-Uni, pays consommateur, l’institution manifeste par cette délocalisation sa volonté de se rapprocher des réalités des producteurs de cacao, afin de leur apporter son expertise d’analyse et la solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
D.Tagro
En effet, dans le cadre du transfert de l’ICCO dans la capitale économique ivoirienne, son président Luis Valverde, est sur les bords de la lagune Ebrié du 11 au 15 mars pour exprimer sa gratitude aux autorités ivoiriennes pour le local flambant neuf situé aux II-Plateaux, apprécier le travail du secrétariat à Abidjan et procéder à la signature de l’avenant à l’accord de siège. M. Valverde est également à Abidjan pour les préparatifs de la 95e session de son conseil et de ses organes subsidiaires, qui va se tenir également en avril prochain à Abidjan.
C’est tout simplement «le retour à la maison», s’est réjoui Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce. Pour lui, d’une part « c’est bon que l’organisation qui fédère les consommateurs et les producteurs puisse être dans un pays qui est leader en matière de commercialisation du cacao » et d’autre part, « cela permettra à l’ICCO d’avoir la réalité des activités du cacao par rapport à sa chaîne de commercialisation et faciliter tout ce qui peut impacter les cours du cacao afin que les paysans aient les meilleurs prix».
Notons que l’ICCO a été créée sous l’égide des Nations Unies et est implantée à Londres, la capitale britannique depuis 1973. Elle s’installe désormais en Côte d’Ivoire, premier fournisseur de fèves avec plus du tiers du volume mondial. Au terme de 44 années passées au Royaume-Uni, pays consommateur, l’institution manifeste par cette délocalisation sa volonté de se rapprocher des réalités des producteurs de cacao, afin de leur apporter son expertise d’analyse et la solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés.
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