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Société Publié le vendredi 24 mars 2017 | Le Quotidien d’Abidjan

Conflit COMAGOA- SCI FALAH : la cour suprême donne raison aux femmes du vivrier

© Le Quotidien d’Abidjan Par DR
Les femmes du vivrier exhortées à un commerce moderne basé sur la vente et l’achat au poids
Chants, danses, accolades, cris de victoire. Les femmes du marché gouro d’Adjamé-Roxy ont organisé hier une fête pour célébrer leur victoire judiciaire sur la société SCI Falah.
Depuis plusieurs années, un conflit opposait les femmes du vivrier d’Adjamé-Roxy regroupées au sein de la coopérative du marché gouro d’Adjamé-Roxy (Comagoa)-à la société SCI Falah. « Nous avons contacté l’entreprise immobilière, la SCI Falah, pour nous construire un marché moderne avec les étals, les magasins avec toutes les commodités possibles. Nous ne nous sommes pas entendus sur les clauses du contrat notamment le devis estimatif, le plan et le permis de construire.
L’opérateur nous a par la suite proposé un plan qui ne répondait pas à nos attentes. Nous nous sommes alors opposés à la réalisation de cette construction. Ce qui a irrité l’opérateur qui a traduit la coopérative en justice. Depuis novembre 2009, nous étions en procès avec la SCI Falah. Désormais, c’est un vieux souvenir puisque la cour suprême a débouté notre adversaire et nous a donné raison », a expliqué la représentante spéciale de la présidente du conseil d’administration du marché gouro de Roxy, dame Coulibaly Mamoune. En son audience du 22 décembre 2016, la cour suprême a cassé et annule l’arrêt n° 312 du 24 juillet 2015 rendu par la cour d’appel d’Abidjan. Elle (cour suprême) prononce la résiliation du bail à construction conclu entre la Comagoa-Roxy et la SCI Falah.
La grosse du 31 janvier 2017 de la cour suprême donne raison aux femmes du vivrier. « Depuis huit ans nous étions inquiètes. Cette décision de la cour suprême, nous satisfait, nous rend heureuses », a expliqué la présidente Irié Lou Irié Léafla. Dames Saly et Irié Lou Djena ne disent pas autre chose. « C’est une délivrance et nous disons merci à l’appareil judiciaire pour avoir dit le droit. Merci au chef de l’Etat, au maire d’Adjamé et à tous ceux qui ont œuvré pour que les femmes du vivriers ne soient pas spoliées de leur droit », ont-elles lancé. Environ 15.000 femmes exercent le commerce du vivrier au marché gouro d’Adjamé-Roxy.
San Aubin
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