San Pedro – Interpellé par l’AIP sur l’état de dégradation du lac qui serpente toute la commune de San Pedro, le directeur régional de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable de San Pedro, le colonel Tissé Topka Bernard, a expliqué que ce lac se meurt d’abord de façon naturelle, mais également du fait des actions des hommes.
Selon le colonel Tissé Topka, « ce n’est pas la question de la pollution du lac qui pose problème, mais plutôt l’aménagement, parce que le lac est en train de mourir de manière naturelle». Le Lac de San Pedro est en fait un ensemble de cinq lacs qui s’interconnectent en serpentant de nombreux quartiers de la ville.
Le spécialiste de l’environnement a expliqué que de fond du lac regorge de nombreux végétaux de même que sa surface, créant une situation où l’air ne parvenant plus au fond, les végétaux qui y sont, meurent et s’entassent pour devenir des sédiments et de la terre, réduisant progressivement l’étendue d’eau.
Pour faire face à ce processus naturel, « il faut aménager le lac en faisant un dragage normal pour que celui-ci s’oxygène », a souligné le colonel Tissé qui reconnaît qu’au-delà du processus naturel de vie et de mort du lac, les nombreux remblayages et constructions en bordures précipitent sa disparition progressive.
« Nous attirons l’attention de nos autorités pour arrêter de faire des attributions de terrains dans les bordures du lac, parce que les gens en profitent pour fermer ce lac », a conseillé le directeur régional de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable. Un projet de dragage du lac existe et attend sa phase active, a-t-il révélé.
(AIP)
Jmk/kp
Selon le colonel Tissé Topka, « ce n’est pas la question de la pollution du lac qui pose problème, mais plutôt l’aménagement, parce que le lac est en train de mourir de manière naturelle». Le Lac de San Pedro est en fait un ensemble de cinq lacs qui s’interconnectent en serpentant de nombreux quartiers de la ville.
Le spécialiste de l’environnement a expliqué que de fond du lac regorge de nombreux végétaux de même que sa surface, créant une situation où l’air ne parvenant plus au fond, les végétaux qui y sont, meurent et s’entassent pour devenir des sédiments et de la terre, réduisant progressivement l’étendue d’eau.
Pour faire face à ce processus naturel, « il faut aménager le lac en faisant un dragage normal pour que celui-ci s’oxygène », a souligné le colonel Tissé qui reconnaît qu’au-delà du processus naturel de vie et de mort du lac, les nombreux remblayages et constructions en bordures précipitent sa disparition progressive.
« Nous attirons l’attention de nos autorités pour arrêter de faire des attributions de terrains dans les bordures du lac, parce que les gens en profitent pour fermer ce lac », a conseillé le directeur régional de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable. Un projet de dragage du lac existe et attend sa phase active, a-t-il révélé.
(AIP)
Jmk/kp
