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Société Publié le lundi 3 avril 2017 | AIP

Diverses causes de la violence en milieu scolaire évoquées à Bouaké

Lors d’un séminaire initié par le député de Bouaké commune, Mme Diomandé Mondény, des acteurs de l’école notamment, des parents d’élèves, des élèves, des chefs d’établissements, des organisations de la société civile et autorités administratives, ont évoqué samedi, diverses causes de la violence dans les établissements scolaires locaux et appellent à une mobilisation générale pour sauver l’école.

Les participants ont mis en cause les parents d’élèves, la crise sociopolitique du pays, les responsables d’établissements et les élèves eux-mêmes.

Le sociologue, conférencier du jour, Dr Koffi Kouadio Bebaylago, impute particulièrement cette situation aux parents, estimant que leur niveau de responsabilité l’emporte sur les autres. Il voit également la violence comme un phénomène de mode et accuse la décennie de crises sociopolitiques d’avoir installé dans le pays une culture de la violence au détriment des valeurs sociales.

«Si elles peuvent s’expliquer par un dysfonctionnement du système, la responsabilité de la famille n’est pas à ignorer. Car, dans la majorité des cas, les parents que nous sommes avons démissionné de notre rôle d’éducateur de nos enfants», a déclaré, pour sa part, le secrétaire général de préfecture, Mme Lobouet Michel Hortense. Elle ajoute la liste des accusés les organisations syndicales et le politique en leur reprochant de prendre otage l’école.

Le directeur régional de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, Pongatié Abraham Sanogo, considère l’initiative de l’atelier comme ‘’une contribution de grande valeur’’. Car, a-t-il noté, cet atelier s’adresse en premier aux responsables de l’école. «Si l’ambiance n’est pas bien à l’école, c’est que nous-mêmes, nous sommes incapables d’apaiser le système éducatif», a-t-il fait savoir.

Le député Diomandé Mondény, justifiant son initiative, a indiqué que les remous qui perturbent la bonne marche de l’école dans la localité n’ont pas «laissé sa conscience d’une mère tranquille». Elle estime que les acteurs ne doivent pas dormir sur leurs lauriers et laisser passer ce qui est insensé dans les temples du savoir. Il faut situer les responsabilités, affirme-t-elle, invitant à une mobilisation générale pour sauver l’école.

Après avoir été l’épicentre des différentes crises que la Côte d’Ivoire a traversées, Bouaké connaît depuis des troubles récurrents. La violence s’est installée particulièrement dans les établissements d’enseignement scolaires avec des perturbations fréquentes des cours et des agressions d’enseignants ou des personnels d’encadrement par des élèves.

(AIP)
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