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Politique Publié le lundi 3 avril 2017 | Assemblée Nationale

Discours du délégation Burkina, BINDI OUOBA, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’assemblée nationale

© Assemblée Nationale Par Amah SALIOU
Rentrée de la première Assemblée Nationale de la IIIe République ivoirienne
Lundi 3 avril. 2107. Abidjan. La première Assemblée nationale de la IIIe République ivoirienne fait sa rentrée.
• Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée nationale de la république de Côte d’Ivoire ;

• Mesdames et messieurs les présidents d’institutions ;

• Mesdames et messieurs les Membres du Gouvernement ;

• Excellences Mesdames et messieurs les chefs de missions diplomatiques et consulaires ;

• Honorables députés ;

• Mesdames et messieurs les représentants des organisations internationales et interafricaines ;

• Mesdames et messieurs

C’est un honneur et un réel plaisir pour moi de prendre la parole, au nom de Son Excellence Monsieur Salifou DIALLO, en cet instant solennel marquant l’ouverture la session ordinaire de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire.

Cet honneur est également celui de la délégation qui m’accompagne, délégation composée de 10 parlementaires issus de la majorité que de l’opposition.

En cette circonstance heureuse, mes premiers mots vont à l’adresse de Son Excellence Monsieur le Président Guillaume SORO, à qui le Président DIALLO m’a chargé de renouveler ses vives félicitations, pour sa brillante réélection à la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne et lui réitérer ses vœux de succès dans la poursuite de la mission à lui assignée pour cette nouvelle législature.

Il m’a chargé de saisir votre aimable entremise, Excellence, pour traduire à l’ensemble de la représentation nationale de Côte d’Ivoire, toute son amitié et ses sentiments profonds de fraternité.

• Excellence Monsieur le Président ;
• Honorables députés
• Mesdames et messieurs

L’élan qui a guidé nos pas à la présente cérémonie est porté par une vision qui va au - delà de la simple courtoisie et du simple principe de réciprocité entre Etats.

Il est enraciné dans les liens séculaires qui caractérisent les rapports étroits entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

En 2003, l’UNESCO avait commis l’Académie universelle des cultures à mener une réflexion sur la thématique du « PARTAGE ».

Ce temple de la culture et des savoirs avait alors pour préoccupation, les défis actuelles et futurs de l’humanité, la rareté prochaine de certaines ressources, le développement rapide des sciences et des connaissances, les catastrophes humanitaires des plus en plus fréquentes, l’effraction dans nos sociétés de pandémies de plus en plus mortelles.

Les philosophes, les intellectuels, les hommes de sciences et de religion, réunis en cette occasion, alors, avaient conclu que le partage est le fondement même de l’existence humaine, notamment le partage non concurrentiel, le partage réunion, celui-là qui rapproche et qui rassemble.

Ce partage qui unit la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

• Excellence Monsieur le Président ;
• Honorables députés
• Mesdames et messieurs

Forgés dans et par une histoire commune, partageant les espaces ethnoculturels et géographiques communs, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ne peuvent être envisagés que dans le prisme familial.
Du reste, Monsieur le Président vous avez jadis laissé ce message à l’Assemblée nationale du Burkina Faso : je vous cite « ce ne sont pas nos peuples qui ont trouvé les frontières, mais les frontières qui ont trouvé nos peuples bien établis ».

Les peuples ivoirien et burkinabè forment un seul et même peuple.

Là aussi, permettez-moi monsieur le président de vous citer à nouveau pour dire que c’est notre histoire au singulier.

Je voudrai également, sans les trahir, dire, que je suis persuadé que leurs excellences, les présidents Alassane Dramane OUATTARA et Roch Marc Christian KABORE ont une vision partagée du développement commun et harmonieux de nos deux peuples, dignes successeurs de nos pères fondateurs que sont Félix Houphouët BOIGNY et Maurice YAMEOGO.

Notre présence ici s’inscrit donc dans une démarche fraternelle et naturelle qui puise sa source dans ce qui rapproche et confond le plus la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso : l’histoire, la géographie et la culture.
Partager ces moments avec nos frères et sœurs de la Côte d’Ivoire, c’est rester fidèle à l’esprit de famille et de solidarité qui doit toujours organiser nos relations.

Du reste, la convergence et aspirations profondes des peuples du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, mais aussi de l’ensemble des populations d’Afrique de l’Ouest nous interpelle à ce sujet à plus d’un titre.

• Excellence Monsieur le Président ;
• Honorables députés
• Mesdames et messieurs

La présente tribune nous offre une opportunité agréable de saluer les efforts sans cesse consentis par les plus Hautes autorités de la Côte d’Ivoire, ayant permis de remettre le pays sur la voie de l’émergence.
Monsieur le président, les africains que nous sommes admirons la Côte d’ivoire.

Comment ne pas être fier de ce pays, votre pays, que dis- je notre pays, pour son génie, sa magie à cicatriser rapidement ses blessures, à se reconstruire aussitôt, tel le don naturel de la salamandre.

Après plus de cinq années consécutives de croissance induite par des réformes ambitieuses, courageuses et éclairées, les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire forcent la considération de tous et autorisent désormais d’envisager un avenir prometteur aux plans national, sous régional, et africain.

C’est le lieu de rendre un hommage appuyé à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, dont la vision, l’engagement et la volonté ne peuvent être dissociés de telles performances.

C’est également le lieu de reconnaitre et de saluer le rôle combien important joué par l’ensemble de la classe dirigeante ivoirienne qui a partagé et porté cette vision, mais aussi par l’ensemble des frères et sœurs de la Côte d’Ivoire qui ont cru et qui chaque jour, continue de manifester le témoignage de leur attachement aux valeurs républicaines et à la paix.

Certes des défis énormes restent encore à surmonter, mais les filles et les fils de la nouvelle Côte d’Ivoire, celle résolument engagée sur le chemin de l’émergence, ont prouvé à travers le parcours déjà fait et les acquis déjà engrangés, qu’aucun obstacle ne survivra à la marche entamée.

• Monsieur le Président ;
• Honorables députés
• Mesdames et messieurs

Je voudrais terminer mon propos en formulant, au nom de l’ensemble de la délégation, nos sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et pour l’hospitalité typiquement ivoirienne dont nous sommes l’objet depuis notre arrivée ici en Côte d’ivoire.

Je formule le vœu que cette législature soit une législature de consolidation de la paix.

A l’ensemble de la représentation nationale, ainsi qu’à tout le personnel de l’Assemblée nationale, je formule mes vœux de santé et de succès pour la présente session.

Vive l’amitié et la fraternité entre la Côte d’ivoire et le Burkina Faso ;

Vive la coopération entre nos deux parlements

Je vous remercie.
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