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Société Publié le mercredi 12 avril 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Abel Naki, Stéphane Kipré, Abou Cissé ou petit état des lieux à Paris, de la résistance ivoirienne 6 ans après

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Stéphane Kipré, président de l`Union des Nouvelles Générations (UNG)
Samedi 01 novembre 2014. Italie.
Lundi 11 avril 2011-lundi 10 avril 2017, voilà 6 ans le régime de l’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo chutait dans la guerre qui l’opposait à son rival politique Alassane Ouattara, dans le cadre d’une crise post-électorale née après le second tour de l’élection présidentielle en novembre 2010.

Ce même jour à Paris, une centaine d’Ivoiriens manifestent leur indignation sur les Champs Elysées. Naîtra dans la foulé, le premier mouvement de résistance ivoirienne, le Cri Panafricain. Abel Naki est porté à sa tête.

À Paris, le mouvement multiplie marches de protestations, conférences, meetings pour dénoncer ce qu’il appelle l’injustice faite à Gbagbo et exige la libération de tous les prisonniers politiques.

Après le transfèrement de l’ex Président ivoirien à la Haye en décembre 2011, la résistance ivoirienne, outre les rues de Paris, converge désormais de plus en plus vers la capitale hollandaise.

En 2012, un an après, le mouvement bat de l’aile après une mission de Abel Naki parti à Accra, Lomé et Cotonou distribuer des vivres et des non vivres aux réfugiés ivoiriens.
Willy Bla, le N°2 du mouvement accuse le premier responsable du Cri panafricain de rouler solo, mais aussi de vouloir s’accrocher à un poste (secrétaire général) après la fin de son mandat.

Pour Abel Naki pas question de laisser Willy Bla diriger le mouvement, après que ce dernier a rencontré Fologo à Paris, soupçonné d’être devenu proche de Ouattara, après la crise.
Fin 2012, le Cri Panafricain se casse en deux, un morceau pour Abel Naki et l’autre pour Willy Bla. Entre-temps, les marches sur la Haye s’émoussent jusqu’à l’apparition de l’UNG avec Stéphane Kipré à Paris.

Le 5 août 2013, Pascal Affi est libéré en Côte d’Ivoire. Il reprend sa place à la présidence du FPI. Mais très vite les positions divergent. Un congrès est annoncé et se tient le 21 mai 2015 à Abidjan, dans la désunion.

Depuis, une aile du parti conduite par Abou Drahamane Sangaré ne veut plus de Affi à la tête du parti de Laurent Gbagbo. Les frondeurs comme on les appelle, tiennent à leur tour, le 30 avril 2015 un autre congrès à Mama (village de Gbagbo) et investissent le prisonnier de la CPI comme candidat du parti pour les élections présidentielles d’octobre 2015. Cette division du FPI accentue davantage la division au sein de la résistance ivoirienne de France.
Des intellectuels comme Claude Koudou, Boga Sako Gervais et Eric Kahé, organisent des colloques et ventes de leurs œuvres littéraires tirées de la crise post-électorale.

Aujourd’hui Claude Koudou est nommé, secrétaire national à la communication et Marketing politique du FPI proche de Sangaré ; Willy Bla, est conseiller de Akoi Innocent toujours proche de Sangaré.

Abel Naki a transformé son Cri panafricain en parti politique sous laquelle bannière il s’était présenté aux législatives 2016. Sur le terrain, nous observons, malgré ce relâchement des anciens leaders, quelques personnes qui continuent de tenir la barque. Devenus les Gbagbo ou Rien (GOR), ils bénéficient encore du soutien de certains amis de la sous-région, Cameroun et du Gabon notamment.

Pendant que cette frange de pro-Gbagbo galvanisée par Stéphane Kipré, le nouveau porte-étendard de la libération de Gbagbo s’apprête à aller à la Haye ce 11 avril 2017, Boga Sako (Fidhop) et Eric Kahé eux sont annoncés ce même 11 avril à Strasbourg pour une conférence devant le parlement européen, en présence du doyen Abou Cissé venu d’Abidjan.

Les mêmes annoncent un colloque sur le génocide Wê à Bruxelles le 22 avril prochain. La résistance ivoirienne de France six ans après, tente de s’accrocher malgré son lot de divisions, et se bat pour éviter de s’éteindre totalement....

Afrikipresse
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