La grève annoncée par certains syndicats de la Fonction publique a perturbé des consultations au Centre Hospitalier Universitaire de Treichville ce mardi 12 avril tel que constaté par Politikafrique.info.
Venue en consultation chirurgie depuis 6 heures le matin, une quarantaine de patients peine à être reçue jusqu’à 9 heures ce 12 avril 2017 au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville. Une accompagnatrice de malade dans le désarroi se lamente: « Mon frère saigne depuis deux heures de temps. On nous demande de faire des examens et nous ne sommes pas reçus ». La plupart des malades doivent honorer des rendez-vous, qui en traumatologie, qui en chirurgie pédiatrique ou encore en anesthésie.
De leur côté, les agents de santé installés au comptoir se tournent le pouce avant de disparaître, constate Politikafrique.info
Selon l’une des infirmières interrogées, l’ordre est venu des syndicalistes. « Nous sommes venus au travail. On veut bien recevoir les malades mais les syndicalistes nous demandent de ne rien faire », indique-t-elle sous le sceau de l’anonymat avant de s’éclipser. Les patients sont tout de même priés de patienter. « Malgré la grève on a pu travailler hier. On ne sait jamais. Que les malades attendent », indique un autre travailleur. A l’administration du CHU, il est confirmé qu’une grève est en cours depuis lundi. « Dans les services certains travaillent et d’autres boudent », précise-t-on. Cependant peu avant 10 heures, le travail a repris en consultation chirurgie.
La Coalition des syndicats de la fonction publique (Cosyfop) dirigée par la sage-femme Kangouté Maïmouna a invité les fonctionnaires au débrayage pour réclamer, entre autres, le stock des arriérés de 2009, l’octroi et la revalorisation de l’indemnité contributive au logement. L’assemblée générale du 29 mars engage les fonctionnaires de Côte d’Ivoire à une grève de cinq jours renouvelables à compter du 11 avril 2017. Le mot d’ordre précise que le service minimum sera assuré dans les hôpitaux. Si la grève est peu suivie de manière globale, elle perturbe le fonctionnement de certains services au CHU de Treichville.
Nesmon De Laure
Venue en consultation chirurgie depuis 6 heures le matin, une quarantaine de patients peine à être reçue jusqu’à 9 heures ce 12 avril 2017 au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville. Une accompagnatrice de malade dans le désarroi se lamente: « Mon frère saigne depuis deux heures de temps. On nous demande de faire des examens et nous ne sommes pas reçus ». La plupart des malades doivent honorer des rendez-vous, qui en traumatologie, qui en chirurgie pédiatrique ou encore en anesthésie.
De leur côté, les agents de santé installés au comptoir se tournent le pouce avant de disparaître, constate Politikafrique.info
Selon l’une des infirmières interrogées, l’ordre est venu des syndicalistes. « Nous sommes venus au travail. On veut bien recevoir les malades mais les syndicalistes nous demandent de ne rien faire », indique-t-elle sous le sceau de l’anonymat avant de s’éclipser. Les patients sont tout de même priés de patienter. « Malgré la grève on a pu travailler hier. On ne sait jamais. Que les malades attendent », indique un autre travailleur. A l’administration du CHU, il est confirmé qu’une grève est en cours depuis lundi. « Dans les services certains travaillent et d’autres boudent », précise-t-on. Cependant peu avant 10 heures, le travail a repris en consultation chirurgie.
La Coalition des syndicats de la fonction publique (Cosyfop) dirigée par la sage-femme Kangouté Maïmouna a invité les fonctionnaires au débrayage pour réclamer, entre autres, le stock des arriérés de 2009, l’octroi et la revalorisation de l’indemnité contributive au logement. L’assemblée générale du 29 mars engage les fonctionnaires de Côte d’Ivoire à une grève de cinq jours renouvelables à compter du 11 avril 2017. Le mot d’ordre précise que le service minimum sera assuré dans les hôpitaux. Si la grève est peu suivie de manière globale, elle perturbe le fonctionnement de certains services au CHU de Treichville.
Nesmon De Laure
