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Économie Publié le vendredi 14 avril 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Développement des filières palmier à huile et hévéa à Aboisso: les populations rassurées sur la poursuite du projet PESAC

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Le palmier à huile
Une mission conjointe menée par la banque mondiale et le projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (Psac) à Aboisso le mardi 11 Avril 2017, a permis de faire une évaluation du niveau d’exécution des projets agricoles financés par l’Institution internationale.

Les composantes palmier à huile et l’hévéa du projet Psac ont fait l’objet de la mission de l’évaluation. Lors de la visite de plusieurs chantiers d’exploitation agricole, dans les localités de Bakro, Koffikro, Ahenouan, il s’est dégagé une satisfaction générale sur le niveau de réalisation des projets qui portent sur l’installation des pépiniéristes, des exploitations agricoles à travers le financement de plants à moindre coût à des producteurs bénéficiaires du projet. Des préoccupations ont été exprimées aussi bien par les responsables des projets des filières que par la population rurale.

Pour ce qui est des pistes de dessertes agricoles notamment à Bakro, village situé à 7 km d’Aboisso, il a été souhaité le prolongement du projet afin de poursuivre l’entretien et la réhabilitation des pistes pour faciliter l’accès au marché des productions agricoles dans cette zone.

Louo Guy Marcel, coordonnateur des activités de piste de l’association interprofessionnelle de la filière palmier à huile, a indiqué que les objectifs du projet pour ce qui est de la réhabilitation des pistes sont atteints avec 526 km réhabilités pour un objectif de 450km. Mais, pour ce qui est de l’entretien, 323 km ont déjà fait l’objet d’entretien sur 1200 prévus. Le coordonnateur a recommandé l’augmentation de l’enveloppe. « Nous souhaitons que ce projet soit prorogé à un délai raisonnable pour atteindre les objectifs des entretiens, et ensuite augmenter les ressources financières pour atteindre les objectifs où il y'a des difficultés pour avoir accès au marché. Parce que nous avons 30.000 hectares de plantation villageoise dans la zone et on n’exécute que 1200 km. Si nous avons un financement dans l’ordre 5 milliards Fcfa, nous pourrons atteindre ces objectifs », a préconisé Louo Marcel.

Konan Albert, secrétaire exécutif du fonds hévéa à l’Apromac a émis le vœu qu’un appui plus conséquent soit accordé à la filière hévéa dans le cadre dudit projet afin d’accroître le volume des bénéficiaires. « Le projet tire à sa fin et pour nous, il y a beaucoup de satisfaction au regard de l’engouement que manifestent les populations pour ce projet. Il y a près de 2000 hectares de demandes qui nous sont exprimées et sur lesquelles on se pose des questions. Vu le besoin qui se manifeste, en tant que filière, nous nous sommes mobilisés pour rassembler des ressources internes, mais en même temps, nous souhaitons que l’accompagnement de notre ministère de tutelle, du gouvernement ivoirien ainsi que de nos partenaires techniques soit effectif pour nous permettre de faire profiter à davantage d’Ivoiriens, les bienfaits du projet Pesac », a-t-il signalé.

La population, a souhaité le prolongement du projet dont les retombées sont bénéfiques et qui aident à lutter efficacement contre la pauvreté. Gnamien Aguia Joseph, leur porte-parole a en outre évoqué la réhabilitation du pont de Bakro, de plus en plus impraticable.

Pour sa part, Seydou Bouda, directeur exécutif de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire a traduit sa satisfaction au vu de l’intérêt manifesté par les populations pour la bonne marche du projet. Il leur a donné l’assurance que la banque analysera avec le gouvernement ivoirien les possibilités de reconduire ce projet agricole. « L’agriculture est un secteur où la banque restera engagée pour les années à venir. Le reste sera une question de discussion entre la banque et le gouvernement de Côte d’Ivoire pour voir comment orienter les ressources au profit des secteurs prioritaires. Et je suis sûr que l’agriculture restera pour les 10 prochaines années un secteur prioritaire pour l’économie de la côte d’ivoire. Nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes des villageois », a-t-il rassuré.

EF, envoyé spécial à Aboisso
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