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Région Publié le samedi 22 avril 2017 | AIP

Agboville est l’une des villes où l’école est très perturbée (DRENETFP)

Agboville - La directrice de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (DRENETFP), Diaby Fanta, a révélé que les établissements de la ville d’Agboville ont 50 jours d’arrêt de cours dûs à des perturbations durant les deux premiers trimestres de l’année scolaire 2016-2017.

Vendredi, au cours d’une rencontre baptisée opération "Réussir à l’école" dans l’Agnéby-Tiassa initiée par le préfet de la région, Kanandiénantiori Touré, la DRENETFP a précisé que ce temps équivaut à 250 heures perdues pour une moyenne journalière de cinq heures.

Alors qu’une journée normale de classe compte sept heures, le manque à gagner, dit-elle, correspond à un retard considérable dans les programmes et des risques probables de mauvais résultats aux examens de fin d’année.

A long terme, la ville d’Agboville, par le comportement de ses élèves, risque de connaître un sérieux déficit en ressources humaines, notamment les enseignants, parce que les localités où les élèves font peur à tout le monde ne sont pas les destinations les plus demandées a-t-elle poursuivi.

Dans un passé récent, a rappelé la première responsable de l’école dans l’Agnéby-Tiassa, Agboville a remporté beaucoup de lauriers. Elle a été, en 2012-2013, deuxième DREN de Côte d’Ivoire. En 2014, la ville a produit le troisième meilleur élève au BEPC, quand en 2015, elle a donné le meilleur élève à l’entrée en 6ème, etc.

En conséquence de ces meilleurs résultats, des efforts sont faits par la tutelle en matière de construction de salles de classe et de collèges dans plusieurs localités de la région et en termes d’équipements, il n’y a pratiquement plus de problème de tables-bancs. Il est donc difficile de comprendre ces "comportements d’enfants gâtés" que toute la communauté devrait pouvoir aider à gérer, soutient Mme Diaby.

Pour remettre l’école sur les rails dans le département d’Agboville, le préfet de région a convié toutes les couches sociales à des réflexions, vendredi à la préfecture de région, rappelle-t-on.

YY/kp
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