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Économie Publié le lundi 24 avril 2017 | Le Quotidien d’Abidjan

Industrie cotonnière / 10 000 emplois menacés : Des usines en voie de fermeture

L’industrie cotonnière en Côte d’Ivoire se porte mal. 10 000 emplois sont menacés pour insuffisance d’approvisionnement en matières premières de production à savoir coton, graine et fibre. C’est ce qui ressort du communiqué de presse de la fédération nationale des travailleurs du textile du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire (Fenattca-ci) rendu public récemment. M. Drissa Sékongo, président de ladite fédération a, le samedi dernier lors d’un point de presse qu’il a animé à Bouaké, révélé que six usines du secteur textile et de la fabrication d’huile alimentaire sont en agonie. A savoir les usines de filature Utexi à Dimbokro cotivo à Agboville, Ftg et Tex-CI (Gonfreville) toutes deux situées à Bouaké ainsi que des triturateurs Olheol également à Bouaké et Cotraf à Korhogo. Selon le conférencier, compte tenu de leur état de fonctionnement actuel, les sociétés « Utexi, Cotivo,Ftg et Olhéol sont fermées et Cotraf , Tex-Ci sont les seules parmi les six qui fonctionnent sous contrôle », a-t-il précisé. Pour lui, ces entreprises sont fermées car elles fonctionnent de façon approximative et les quelques employés qui y travaillent « ne perçoivent souvent que des primes de subsistance de 10 000 à 20 000 F Cfa en lieu et place de leur salaire ». Face donc au désarroi des employés de ces usines, il a demandé à l’Etat d’interdire l’exportation du coton. Cette décision, si elle est prise et appliquée serait selon lui, la seule condition pour sauver ces entreprises. Il a par ailleurs souhaité la mise en place par l’Etat d’un fonds de garantie pour les égreneurs afin de leur permettre de s’approvisionner en matières premières et mettre à disposition des sociétés en difficulté des lignes de crédits. Pour rappel, les travailleurs, désemparés par le manque récurrent de matières premières qui a pour conséquence les chômages techniques et les licenciements collectifs, ont initié un programme de rencontre avec les partenaires sociaux, à savoir : l’inter-coton, le ministère de l’Industrie et des Mines et des différents directeurs généraux afin de trouver une solution.

Rosemonde Kouadio
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