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Société Publié le jeudi 27 avril 2017 | Abidjan.net

Yamoussoukro : Clôture de la 10ème Réunion Bilan du Programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique

© Abidjan.net Par JOB
Yamoussoukro : Clôture de la 10ème Réunion Bilan du Programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique
Les lampions de la 10ème Réunion Bilan du Programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (PR-PICA) se sont éteints ce mercredi 26 avril 2017, à Yamoussoukro, avant de prendre rendez-vous avec ses participants au Togo pour la prochaine édition. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de M. Silué Gnénéyéri, Directeur de la Protection des Végétaux, représentant du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et du Secrétaire général de préfecture, M. Kouadio Arnaud Mathieu.
Les lampions de la 10ème Réunion Bilan du Programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (PR-PICA) se sont éteints ce mercredi 26 avril 2017, à Yamoussoukro, avant de prendre rendez-vous avec ses participants au Togo pour la prochaine édition. La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de M. Silué Gnénéyéri, Directeur de la Protection des Végétaux, représentant du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et du Secrétaire général de préfecture, M. Kouadio Arnaud Mathieu.

Après soixante douze heures (24 au 26 avril) de travaux, 150 participants, représentants des structures de Recherche et sociétés cotonnières, interprofessions des organisations de producteurs de Coton des pays membres du PR-PICA (Bénin, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire et Togo) ; et de pays observateurs (Cameroun, Ghana, Guinée et Tchad), ont fait le bilan du déroulement de la campagne 2016/2017.

Retenons dans l’ensemble que les participants de la 10ème Réunion Bilan du PR-PICA ont tablé sur la gestion des ravageurs du cotonnier en Afrique de l’Ouest à savoir , les nouvelles approches pour améliorer les programmes de protection vulgarisés dans les différents pays, tenant compte du nouveau contexte parasitaire surtout au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Burkina Faso ;
La mise en place de nouveaux programmes de protection efficaces contre les jassides et les mouches blanches pour le suivi au niveau régional, de l’évolution spatio-temporelle des infestations au champ des principaux ravageurs en vue d’actualiser les stratégies de gestion.
Soulignons à ce niveau que le parasitisme a été globalement moyen dans tous les pays du PR-PICA sauf au Sénégal, où il a été relativement important avec une dominance d’Helicoverpa armigera et Bemisia tabaci ;

La recherche des nouvelles molécules efficaces vis-à-vis des arthropodes ravageurs majeurs ou émergeants, encouragée les résultats probants obtenus en ce qui concerne les biopesticides, des matières actives qui peuvent être raisonnablement intégrées dans les programmes de protection en tenant compte des variations saisonnières des ravageurs.
Par ailleurs, il a été question de l’évaluation de l’efficacité de nouveaux programmes de protection phytosanitaire adaptés au statut actuel du faciès parasitaire dominé par H. armigera, B. tabaci, J. fascialis et les chenilles endocarpiques.

Notons également le chapitre sur la situation parasitaire dans un contexte de changement climatique et d’utilisation du Coton Génétiquement Modifié avec exemple le cas du Ghana : Situation des insectes nuisibles dans les zones agro écologiques : impact du changement climatique et utilisation des OGMs.

Il y a eu aussi une étude sur la gestion de la fertilité des sols en culture cotonnière en Afrique de l’Ouest et surtout sur la contribution de la culture du coton à la sécurité alimentaire : cas du maïs en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Les tests effectués cette année ont montré que l’arrière effet des nouvelles formules d’engrais a impacté positivement la production de maïs.

Selon M. Silué Gnénéyéri, représentant du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, le coton de par sa contribution significative au PIB fait vivre de milliers de personnes. « Il a été démontré que cette culture en alternance avec le maïs permet d’accroître le rendement du maïs, ce qui est favorable à la sécurité alimentaire » a-t-il affirmé.

Ont également pris part aux travaux, le Secrétaire Permanent de l’ACA, les représentants de l’Association des Producteurs de Coton Africain (AProCA), les représentants des Firmes Agro pharmaceutiques et divers partenaires au développement venant d’Afrique, notamment l’USAID.

J. A
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