Séguéla – Selon un expert de la Direction de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité (DPVCQ) du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Kouassi Gaston, 15 à 20% des pesticides retrouvés sur les marchés ivoiriens sont des produits de la fraude, a relevé l’AIP, jeudi, au cours de la cérémonie préparatoire d’installation du Comité départemental de lutte contre les pesticides illégaux (CDLPI), à la préfecture de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou).
La contrebande, qui se caractérise par la commercialisation de pesticides obsolètes et la contrefaçon, est principalement marquée par la fraude transfrontalière qui représente, elle, ‘’au moins 80% de la fraude totale’’ sur les pesticides en Côte d’Ivoire.
De l’exposé par devant le corps préfectoral conduit par le préfet, Benjamin Effoli et les potentiels membres du CDLPI qui seront installés incessamment dans le cadre du Projet de gestion des pesticides obsolètes de Côte d’Ivoire (PROGEP-CI), Kouassi Gaston a fait part des cinq critères permettant de déterminer un produit homologué, à savoir la couleur des étiquettes, le numéro d’homologation, la responsabilité légale qui implique d’être une société de droit ivoirien, la langue officielle qui est le français et les bandes toxicologiques de couleur jaunâtre pour les produits destinés aux producteurs.
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 250 000 personnes décèdent annuellement à cause des pesticides qui, précisons-le, sont classés en trois groupes que sont les herbicides, les fongicides et les insecticides.
Le PROGEP-CI est un projet financé sur la période de 2016 à 2021 par le Fonds mondial pour l’environnement, avec l’appui technique de la Banque mondiale, pour permettre au pays de se débarrasser de manière écologiquement rationnelle des stocks de pesticides obsolètes et des déchets associés, note-t-on.
kkp/fmo
La contrebande, qui se caractérise par la commercialisation de pesticides obsolètes et la contrefaçon, est principalement marquée par la fraude transfrontalière qui représente, elle, ‘’au moins 80% de la fraude totale’’ sur les pesticides en Côte d’Ivoire.
De l’exposé par devant le corps préfectoral conduit par le préfet, Benjamin Effoli et les potentiels membres du CDLPI qui seront installés incessamment dans le cadre du Projet de gestion des pesticides obsolètes de Côte d’Ivoire (PROGEP-CI), Kouassi Gaston a fait part des cinq critères permettant de déterminer un produit homologué, à savoir la couleur des étiquettes, le numéro d’homologation, la responsabilité légale qui implique d’être une société de droit ivoirien, la langue officielle qui est le français et les bandes toxicologiques de couleur jaunâtre pour les produits destinés aux producteurs.
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 250 000 personnes décèdent annuellement à cause des pesticides qui, précisons-le, sont classés en trois groupes que sont les herbicides, les fongicides et les insecticides.
Le PROGEP-CI est un projet financé sur la période de 2016 à 2021 par le Fonds mondial pour l’environnement, avec l’appui technique de la Banque mondiale, pour permettre au pays de se débarrasser de manière écologiquement rationnelle des stocks de pesticides obsolètes et des déchets associés, note-t-on.
kkp/fmo
