San Pedro– Le préfet de région de San Pedro, Ousmane Coulibaly, a constaté que les 10 000 habitants du campement de Patricekro, fortement désireux d’infrastructures socioéconomiques de base, n’arrivent pas à les obtenir parce que pris au piège depuis des années de la réglementation des forêts classées dans lesquelles ils se sont implantés.
Le préfet a compris la détresse de ses administrés de Patricekro jeudi, à l’occasion d’une tournée de rencontre qu’il a initiée dans ce gros campement, distant de 30 km de Dogbo, chef-lieu de sous-préfecture, et de 120 km de la ville de San Pedro. Cette bourgade est enclavée du fait des pistes impraticables et d’une saison de pluie de neuf mois.
Implantées depuis les années 70 dans la forêt classée de la ‘’Haute Dodo’’ (sud-ouest), les populations de Patricekro y ont fait de grandes plantations de café, cacao et d’hévéa, mais n’arrivent toujours pas à obtenir de l’Etat la construction d’écoles, d’un centre de santé, l’installation d’hydraulique villageoise, l’accès aux réseaux électrique et téléphonique, la réfection régulière de la voirie.
Fortement mobilisées pour recevoir pour la première fois un préfet dans leur localité, les populations ont à nouveau réclamé les infrastructures de base par la voix de leur chef de ‘’village’’, Gnahoua Digbeu Théophile. « Nous vous prions M. le préfet de donner un sens à notre existence et à celle de nos enfants en transmettant au président de la République, notre préoccupation majeur qui est le déclassement de notre périmètre », a plaidé le chef.
Le préfet, Ousmane Coulibaly, a déclaré comprendre la détresse de Patricekro, et a promis qu’avec le concours du Directeur régional de la SODEFOR, gestionnaire de la forêt classée et du sous-préfet de Dogbo, il s’efforcera d’être «l’avocat » de ces populations auprès du gouvernement pour « plaider le déclassement de l’enclave de Patricekro », un préalable à toutes actions de développement de cette localité, riche de sa population cosmopolite et de ses activités agricoles.
jmk/fmo
Le préfet a compris la détresse de ses administrés de Patricekro jeudi, à l’occasion d’une tournée de rencontre qu’il a initiée dans ce gros campement, distant de 30 km de Dogbo, chef-lieu de sous-préfecture, et de 120 km de la ville de San Pedro. Cette bourgade est enclavée du fait des pistes impraticables et d’une saison de pluie de neuf mois.
Implantées depuis les années 70 dans la forêt classée de la ‘’Haute Dodo’’ (sud-ouest), les populations de Patricekro y ont fait de grandes plantations de café, cacao et d’hévéa, mais n’arrivent toujours pas à obtenir de l’Etat la construction d’écoles, d’un centre de santé, l’installation d’hydraulique villageoise, l’accès aux réseaux électrique et téléphonique, la réfection régulière de la voirie.
Fortement mobilisées pour recevoir pour la première fois un préfet dans leur localité, les populations ont à nouveau réclamé les infrastructures de base par la voix de leur chef de ‘’village’’, Gnahoua Digbeu Théophile. « Nous vous prions M. le préfet de donner un sens à notre existence et à celle de nos enfants en transmettant au président de la République, notre préoccupation majeur qui est le déclassement de notre périmètre », a plaidé le chef.
Le préfet, Ousmane Coulibaly, a déclaré comprendre la détresse de Patricekro, et a promis qu’avec le concours du Directeur régional de la SODEFOR, gestionnaire de la forêt classée et du sous-préfet de Dogbo, il s’efforcera d’être «l’avocat » de ces populations auprès du gouvernement pour « plaider le déclassement de l’enclave de Patricekro », un préalable à toutes actions de développement de cette localité, riche de sa population cosmopolite et de ses activités agricoles.
jmk/fmo
