Les populations de Yalo, un village du département de Sipilou et les ressortissants burkinabés installés dans la forêt classée de cette localité sont à couteaux tirés.
Le projet de la construction d’une école primaire envisagé par les ressortissants burkinabés qui occupent de façon illicite cette forêt classée serait à la base du courrou des populations autochtones. Projet décidé contre l’avis des propriétaires terriens que sont les populations de Yalo. En effet, les habitants du village de Yalo dont fait partie la forêt classée de Sipilou sont opposés à la construction d’une école primaire dans ce domaine de l’Etat. Selon les informations à notre possession, ces ressortissants burkinabés qui occupent illégalement cette forêt classée de Yalo ont été sommés de déguerpir les lieux par le gouvernement, depuis deux ans. Mais plutôt que de libérer ce domaine de l’Etat, ces envahisseurs ont décidé de défier l’autorité de l’Etat et ont décidé de la construction d’une école primaire sur ce site. Bien que l’inspecteur de l’enseignement primaire (Iep) de Biankouma s’y soit catégoriquement opposé. Selon nos sources, l’inspecteur estime qu’il n’est pas commode de bâtir un édifice destiné à l’éducation des enfants dans un domaine classé de l’Etat. Mais ces allogènes comptant certainement sur le soutien d’une main occulte, s’entêtent à vouloir réaliser leur projet. Contre toute attente, il se raconte que, le préfet de Sipilou et bien d’autres personnalités de la région soutiendraient le projet de ces envahisseurs. « Les autorités préfectorales qui représentent l’Etat de Côte d’Ivoire ici ont donné leurs quitus aux occupants de la forêt classée de Yalo pour la construction de cette école, pour leurs enfants », a expliqué un cadre de Sipilou sous le sceau de l’anonymat. Selon ce cadre, la situation pourrait dégénérer si l’on n’y prend garde car les habitants de Yalo n’entendent pas se laisser faire. Ces villageois ont assisté impuissants, à l’occupation de cette forêt classée après le 19 septembre 2002, date du déclenchement de la rébellion armée en Côte d’Ivoire. Ces invasions ont connu un pic avec la crise post-électorale de 2010-2011. Selon nos sources, les populations de Yalo auraient saisi la direction départementale de la Sodefor afin de s’opposer à ce projet. Toutefois, pour la scolarisation des enfants de ces allogènes, les populations de Yalo proposent la construction d’une deuxième école primaire à Yalo. Projet qui pourrait se réaliser par la mise en commun des ressources financières des deux communautés. « Nous proposons que l’argent des ressortissants burkinabés devant servir à la construction de cette école dans la forêt classée soit mis avec l’apport des villageois afin de construire une seconde école dans le village », conseille un autre cadre de Yalo pour l’apaisement de la tension sociale.
Jean Yves Bitty
Le projet de la construction d’une école primaire envisagé par les ressortissants burkinabés qui occupent de façon illicite cette forêt classée serait à la base du courrou des populations autochtones. Projet décidé contre l’avis des propriétaires terriens que sont les populations de Yalo. En effet, les habitants du village de Yalo dont fait partie la forêt classée de Sipilou sont opposés à la construction d’une école primaire dans ce domaine de l’Etat. Selon les informations à notre possession, ces ressortissants burkinabés qui occupent illégalement cette forêt classée de Yalo ont été sommés de déguerpir les lieux par le gouvernement, depuis deux ans. Mais plutôt que de libérer ce domaine de l’Etat, ces envahisseurs ont décidé de défier l’autorité de l’Etat et ont décidé de la construction d’une école primaire sur ce site. Bien que l’inspecteur de l’enseignement primaire (Iep) de Biankouma s’y soit catégoriquement opposé. Selon nos sources, l’inspecteur estime qu’il n’est pas commode de bâtir un édifice destiné à l’éducation des enfants dans un domaine classé de l’Etat. Mais ces allogènes comptant certainement sur le soutien d’une main occulte, s’entêtent à vouloir réaliser leur projet. Contre toute attente, il se raconte que, le préfet de Sipilou et bien d’autres personnalités de la région soutiendraient le projet de ces envahisseurs. « Les autorités préfectorales qui représentent l’Etat de Côte d’Ivoire ici ont donné leurs quitus aux occupants de la forêt classée de Yalo pour la construction de cette école, pour leurs enfants », a expliqué un cadre de Sipilou sous le sceau de l’anonymat. Selon ce cadre, la situation pourrait dégénérer si l’on n’y prend garde car les habitants de Yalo n’entendent pas se laisser faire. Ces villageois ont assisté impuissants, à l’occupation de cette forêt classée après le 19 septembre 2002, date du déclenchement de la rébellion armée en Côte d’Ivoire. Ces invasions ont connu un pic avec la crise post-électorale de 2010-2011. Selon nos sources, les populations de Yalo auraient saisi la direction départementale de la Sodefor afin de s’opposer à ce projet. Toutefois, pour la scolarisation des enfants de ces allogènes, les populations de Yalo proposent la construction d’une deuxième école primaire à Yalo. Projet qui pourrait se réaliser par la mise en commun des ressources financières des deux communautés. « Nous proposons que l’argent des ressortissants burkinabés devant servir à la construction de cette école dans la forêt classée soit mis avec l’apport des villageois afin de construire une seconde école dans le village », conseille un autre cadre de Yalo pour l’apaisement de la tension sociale.
Jean Yves Bitty