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Société Publié le vendredi 19 mai 2017 | APA

Les Forces armées de Côte d’Ivoire ‘’sorties’’ de la liste des violences sexuelles liées aux conflits

© APA Par Marc-Innoncent
Cérémonie d`hommage au Chef de l`Etat: Kandia Camara appelle les femmes Houphouétistes à la mobilisation
Abidjan le 28 Mars 2017. Kandia Camara, Ministre de l`Education Nationale, de l`enseignement technique et de la formation professionnelle a échangé avec les femmes, responsables de secteurs venues des quatre coins de la Côte d`Ivoire. Elle les a mises en mission pour une mobilisation sans tâche pour la cérémonie d`hommage au Président Alassane Ouattara prévue pour le 8 Avril prochain.Photo: Mariatou Koné, Ministre de la Solidarité, de la femme et de la Protection de l`Enfant
Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) sont ‘’sorties’’ de la liste des violences sexuelles liées aux conflits, a annoncé, jeudi, à Abidjan la ministre de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Pr Mariatou Koné, citant un rapport des Nations unies publié en avril dernier.
‘’Grâce aux mesures prises par le Gouvernement de la Côte d’Ivoire, les Forces armées de Côte d’Ivoire sont la première entité à avoir été radiée de la liste des parties établie au titre du mandat relatif aux violences sexuelles liées aux conflits’’, a déclaré la Ministre Mariatou Koné en citant ce rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les violences sexuelles liées aux conflits.

Elle s’exprimait au lancement du projet de renforcement de capacité des acteurs nationaux pour la prévention et la gestion des données sur les violences basées sur le genre (VBG) en Côte d’Ivoire en présence de plusieurs partenaires et institutions.

‘’Un suivi et une assistance technique continus seront nécessaires pour asseoir ces progrès’’, ajoute le rapport cité Mme Koné, soulignant que ‘’si l’on veut transformer durablement la culture des institutions chargées de la sécurité, il faut que les responsabilités soient assumées de façon homogène à tous les niveaux de la chaîne de commandement’’.

Dans ce contexte, un effet de ricochet a été observé que lorsque justice était faite. En d’autres termes, les poursuites engagées pour des infractions passées contribuent à prévenir les crimes futurs, en particulier lorsqu’elles sont associées à des stratégies de sensibilisation, d’éducation et de formation.

Conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013), les forces de sécurité de la Côte d’Ivoire, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, de la Somalie et du Soudan du Sud ont pris des engagements précis assortis de délais.

Ces engagements comprennent la transmission d’instructions par la voie hiérarchique et l’adoption de codes de conduite interdisant les violences sexuelles, la conduite d’enquêtes sur les allégations de faits répréhensibles visant à ce que les coupables répondent de leurs actes.

Ils concernent également l’identification et la démobilisation de ceux qui, au sein des forces, sont exposés à des actes de violence sexuelle commis par des personnes issues de leurs rangs, la désignation d’interlocuteurs de haut niveau pour garantir la mise en œuvre des mesures, et, pour les services de police, la création d ’unités spécialisées dotées de moyens de lutter contre les violences sexuelles.

Le projet de renforcement de capacité des acteurs nationaux pour la prévention et la gestion des données sur les violences basées sur le genre (VBG) en Côte d’Ivoire qui bénéficie d’une subvention des Nations unies à hauteur de 500 000 dollars, soit près de 300 millions de FCFA durera deux mois. Démarré début mai, ce projet s’achèvera fin juin. Six villes sont concernées. Il s’agit d’Abidjan, de Bouaké, Blologuin, Daloa, Guiglo et Man.

LS/APA
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