A l’initiative de African Media Initiative (AMI) et de la Banque mondiale, s’est ouvert le mardi 30 mai 2017 au Peacock Hôtel de Dar es Salam en Tanzanie, un séminaire de renforcement de capacité de journalistes africains sur la problématique de l’urbanisation en Afrique subsaharienne et son approche par les médias.
Ce sont environ 80 journalistes issus de 40 pays africains et exerçants dans la presse écrite, audiovisuelle et en ligne qui prennent part à cet séminaire. A l’ouverture de ce séminaire, Eric Chinje, le Directeur général de l’AMI a d’abord indiqué que cette activité s’inscrit dans la bataille que mènent les médias africains pour leur ‘’reconnaissance’’ et leur ‘’respect’’. Avant d’expliquer que l’urbanisation demeure un ‘’secteur critique’’ en Afrique subsaharienne. Il a relevé la migration accrue et non maîtrisée vers les villes, que l’on observe en Afrique subsaharienne. Si ce phénomène n’est pas contrôlé, cela pourrait engendrer des conséquences fâcheuses pour les Etats de cette partie du continent, a-t-il relevé.
La Directrice des Opérations de la banque mondiale en Tanzanie, Bella Bird a indiqué que l’urbanisation est l’un des secteurs clés concernant les axes d’intervention de la Banque mondiale. S’appuyant sur l’exemple de la Tanzanie, elle a révélé que le portefeuille de Banque mondiale actuel pour ce pays enregistre 24 projets, y compris cinq Programme pour des Résultats (P4Rs) des opérations, pour un montant global de 4,1 milliards de dollars. Les secteurs concernés sont notamment le Transport (29%), l’aménagement urbain (21%), l’Energie (13%), la Protection sociale (9%) et l’Education (7%). La Tanzanie participe également à sept projets régionaux d’un coût de 550 millions de dollars.
Poursuivant, Bella Bird a évoqué le projet de viaduc d’Ubungo lancé il y’a deux mois par le président de la banque mondiale, le Dr Jim Kim et le Métro Bus lancé des mois plus tôt par le Vice-président Régional de la banque mondiale, Makhtar Diop. Tous ces programmes très importants, devraient selon la directrice des Opérations de la Banque mondiale en Tanzanie, aider à adresserles défis auxquels la ville de Dar es Salaam fait face en raison de son urbanisation rapide.
Mais la Tanzanie n’est pas le seul pays à faire face aux défis la croissance rapide de la population urbaine. Bella Bird a expliqué que la population urbaine de l’Afrique s’élève à 472 millions de personnes à ce jour. 187 millions de personnes seront ajoutées aux zones urbaines avant 2025, eu égard à la migration importante des campagnes vers les villes. La population urbaine de l’Afrique doublera pendant les 25 ans prochaines années pour atteindre 1 milliard de personnes avant 2040.
La question de l’urbanisation reste une problématique très importante pour les pays africains si tant est qu’ils souhaitent se développer et offrir des conditions de vie agréables à leurs populations.
Ce séminaire ouvert ce mardi 30 mai et prévu pour s’achever le 3 juin prochain devra permettre aux journalistes d’enrichir les dialogues nationaux et régionaux sur les politiques urbaines. En accordant de l’importance aux questions liées à l’urbanisation aussi bien dans leur
Pays que dans la région.
Elisée B.
Ce sont environ 80 journalistes issus de 40 pays africains et exerçants dans la presse écrite, audiovisuelle et en ligne qui prennent part à cet séminaire. A l’ouverture de ce séminaire, Eric Chinje, le Directeur général de l’AMI a d’abord indiqué que cette activité s’inscrit dans la bataille que mènent les médias africains pour leur ‘’reconnaissance’’ et leur ‘’respect’’. Avant d’expliquer que l’urbanisation demeure un ‘’secteur critique’’ en Afrique subsaharienne. Il a relevé la migration accrue et non maîtrisée vers les villes, que l’on observe en Afrique subsaharienne. Si ce phénomène n’est pas contrôlé, cela pourrait engendrer des conséquences fâcheuses pour les Etats de cette partie du continent, a-t-il relevé.
La Directrice des Opérations de la banque mondiale en Tanzanie, Bella Bird a indiqué que l’urbanisation est l’un des secteurs clés concernant les axes d’intervention de la Banque mondiale. S’appuyant sur l’exemple de la Tanzanie, elle a révélé que le portefeuille de Banque mondiale actuel pour ce pays enregistre 24 projets, y compris cinq Programme pour des Résultats (P4Rs) des opérations, pour un montant global de 4,1 milliards de dollars. Les secteurs concernés sont notamment le Transport (29%), l’aménagement urbain (21%), l’Energie (13%), la Protection sociale (9%) et l’Education (7%). La Tanzanie participe également à sept projets régionaux d’un coût de 550 millions de dollars.
Poursuivant, Bella Bird a évoqué le projet de viaduc d’Ubungo lancé il y’a deux mois par le président de la banque mondiale, le Dr Jim Kim et le Métro Bus lancé des mois plus tôt par le Vice-président Régional de la banque mondiale, Makhtar Diop. Tous ces programmes très importants, devraient selon la directrice des Opérations de la Banque mondiale en Tanzanie, aider à adresserles défis auxquels la ville de Dar es Salaam fait face en raison de son urbanisation rapide.
Mais la Tanzanie n’est pas le seul pays à faire face aux défis la croissance rapide de la population urbaine. Bella Bird a expliqué que la population urbaine de l’Afrique s’élève à 472 millions de personnes à ce jour. 187 millions de personnes seront ajoutées aux zones urbaines avant 2025, eu égard à la migration importante des campagnes vers les villes. La population urbaine de l’Afrique doublera pendant les 25 ans prochaines années pour atteindre 1 milliard de personnes avant 2040.
La question de l’urbanisation reste une problématique très importante pour les pays africains si tant est qu’ils souhaitent se développer et offrir des conditions de vie agréables à leurs populations.
Ce séminaire ouvert ce mardi 30 mai et prévu pour s’achever le 3 juin prochain devra permettre aux journalistes d’enrichir les dialogues nationaux et régionaux sur les politiques urbaines. En accordant de l’importance aux questions liées à l’urbanisation aussi bien dans leur
Pays que dans la région.
Elisée B.
