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Économie Publié le jeudi 1 juin 2017 | APA

Le PNIA a favorisé une croissance de 6% du secteur agricole ivoirien (Ministère)

© APA Par PR
Inauguration officielle des bureaux du FIDA à Abidjan
Mercredi 23 novembre 2016. Abidjan. Cocody. Le ministre ivoirien de l’agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a procédé mercredi à l’inauguration officielle des bureaux du Fonds International pour le développement agricole (FIDA) sis aux II Plateaux Vallons qui vise à renforcer le partenariat établi depuis 1984 avec le pays. Photo: Mamadou Sangafowa.
Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) - Le Programme national d’investissement agricole de première génération (PNIA I) a favorisé une croissance de 6% du secteur agricole ivoirien, a annoncé mercredi, Issiaka Coulibaly, directeur de cabinet du ministre de l’agriculture et du développement rural.

Pour M. Coulibaly qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de validation du bilan diagnostic de programme national d’investissement agricole de première génération et d’identification des axes stratégiques de deuxième génération dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, cette croissance, « a favorisé un accroissement du revenu des agriculteurs réduisant du coup la pauvreté».

Révélant l’une des satisfactions du PNIA de première génération, M. Coulibaly s’est félicité de ce que « les intentions d’investissements des acteurs privés dans le secteur agricole ont atteint sur la période 2013-2016, plus de 300 milliards de FCFA selon le rapport d’évaluation 2012-2016 contenu dans le rapport provisoire de mai 2017».

Ce dynamisme des intentions d’investissements du secteur privé dans le secteur agricole, souligne ledit rapport, est imputable « aux incitations fiscales mises en place par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI)».

L’objectif de cet atelier bilan du PNIA de première génération, a poursuivi le directeur de cabinet du ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly est « la modernisation du secteur agricole» qui passe selon lui par « le rajeunissement des ressources humaines de ce secteur».

Les experts et les membres de la société civile réunis à ce conclave, ont identifié cinq principales causes qui sont à l’origine de l’écart entre les intentions de financement et les financements effectifs dans le secteur agricole.

Ils ont entre autres, énuméré comme causes, « l’accès limité à des terrains viabilisés, des procédures parfois longues et coûteuses d’acquisition des titres fonciers, l’accès limité aux produits et services financiers...».

Après l’identification de ces causes, l’exercice de formulation du Programme national d’investissement agricole de deuxième génération (PNIA II), qui sera l’une des activités de ces assises, sera l’occasion de définir les orientations stratégiques permettant de surmonter ces obstacles.

Pour sa part, le directeur général de la planification, des statistiques et des projets, Nouhoun Coulibaly, a indiqué que l’exercice bilan du PNIA a également permis de faire ressortir l’opportunité de mieux répondre aux attentes du secteur privé par exemple sous forme de guichets uniques ou de contrats-types adaptés au secteur agricole ivoirien qui pourrait faciliter le développement des partenariats publics-privés. Quelque 180 personnes prennent part à cet atelier qui referme ses portes vendredi.

PIG/lb/ls
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