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Société Publié le lundi 5 juin 2017 | AIP

Le FIRCA fait l’état des lieux des circuits de production et de commercialisation de l’ananas en milieu villageois

Le fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) a initié une étude en vue de faire l’état des lieux des circuits de production et de commercialisation de l’ananas en milieu villageois.

Les résultats de cette étude présentée, vendredi, lors d’un atelier de restitution, a permis de récolter des informations fiables sur la culture, d’actualiser les statistiques et de proposer des stratégies de développement tenant compte de l’environnement global de production, des circuits de commercialisation et du producteur de l’ananas.

L’étude a été menée dans les régions du Sud-Comoé (Aboisso, Bonoua, Adiaké) des grands lacs (Dabou) et de l’Agnéby-Tiassa (Tiassalé).

Selon l’expert mandaté par le FIRCA, Yocoly Konan Eugene, l’étude a révélé que l’ananas en Côte d’Ivoire est malade de la multitude des organismes d’appui sans vrai appui aux planteurs, de la réduction drastique des terres cultivables (cédées au manioc, à l’hévéa et au palmier).

Mais aussi de la dispersion des plantations de petites pailles, des difficultés d’acquisition de matériels végétal et d’intrants, des difficultés des planteurs à se conformer aux normes et référentiel, d’une absence de système de commercialisation viable, d’inexistence de partenariat et du très faible niveau de transformation du fruit.

Pour relancer et dynamiser la filière, l’expert a préconisé un appui à la mise en place de groupements et de structures spécifiques de production et de commercialisation de l’ananas, la création d’un cadre professionnel dynamique, la pérennisation de l’activité villageoise et la réduction des charges de production.

Pour accroitre les rendements et passer de 20 tonnes à l’hectare en ce moment à 50 tonnes par hectares en 2020, il est nécessaire d’avoir une production de matériel végétal de qualité et la réduction du coût des intrants avec l’implication des pouvoirs publics et l’accompagnement multiforme du FIRCA, a-t-il suggéré.

L’ananas peut « renaitre » en Côte d’Ivoire à condition qu’elle soit considérée comme une culture industrielle dans laquelle l’amateurisme n’a plus sa place depuis la production jusqu’à la commercialisation en passant par la recherche, le financement, et l’organisation, a conclu M. Yocoly.

En 2016, la Côte d’Ivoire a produit entre 4.000 et 5.000 tonnes d’ananas contre 20.000 tonnes à la fin des années 1980, indique-t-on.


as/kkf/kam
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