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Société Publié le vendredi 9 juin 2017 | AIP

La forêt classée d’Anguédédou (Autoroute du Nord) va bénéficier d’un reboisement de 10 ha

Abidjan - La forêt classée d’Anguédédou, à deux kilomètres sur l’autoroute du Nord, bénéficiera d’un reboisement grâce à un opérateur de téléphonie mobile en partenariat avec la Société de développement des forêts (Sodefor).

Jeudi, le directeur général de Moov-CI, Lhoussaine Oussalah, s’est engagé à faire planter 16.000 arbustes Cedrela Odorata sur une superficie 10 ha, en rapport à la couleur verte que sa compagnie partage avec la forêt.

"Devant la menace du patrimoine forestier, Moov-CI se devait d’agir et est aujourd'hui le premier opérateur de téléphonie mobile engagé dans la sauvegarde du patrimoine forestier ivoirien", a déclaré Lhoussaine Oussalah, ajoutant que l’environnement constitue bien un axe de la politique "Responsabilité sociétale des entreprises" (RSE) de sa société.

En décembre 2016, Moov-CI s’était engagé avec la Sodefor pour le reboisement de 40 ha de forêts à travers la Côte d’Ivoire. Ainsi au terme du partenariat entre les deux structures, ce sont ainsi 60.000 arbres qui seront plantés sur ces superficies, signale-t-on.

Saluant la disponibilité de son partenaire et son engagement à accompagner à la reconstitution de la forêt ivoirienne, le directeur général de la Sodefor, le colonel Mamadou Sangaré, a annoncé un plan de reboisement de 10.000 ha par an d’ici 2020 et 35.000 ha à l’horizon 2025, dans le cadre du recentrage des actions de sa structure.

Le ministre des Eaux et Forêts, le général Issa Coulibaly, et son collègue des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, ont rehaussé de leur présence cette cérémonie officielle de lancement de l’opération de reboisement.

La forêt d’Anguédédou a été classée en réserve forestière en 1930. En 2015, elle couvrait une superficie de 8.447 ha dont 36% de couverture forestière. La réserve compte la présence d’une biodiversité floristique et faunique, mais aussi un puits de séquestration de carbone pour la ville d'Abidjan en complément du parc national du Banco, indique-t-on.

Le couvert forestier ivoirien qui était de 16 millions d’ha au début de l’indépendance est aujourd'hui estimé à deux millions d’ha, rappelle-on.

bsp/kp
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