Les exploitants forestiers sont interdits d’activité dans le département de Nassian, à la suite d'une rencontre entre les élus locaux et les chefs traditionnels.
En effet, conformément à la décision d’interdiction de l'exploitation de bois au-delà du 5e parallèle, zone Abengourou-Bouna, les populations du département de Nassian, ayant à leur tête le député Kouassi Kra Eugène et l’ancien maire, Kouakou Massandé, ont demandé aux exploitants forestiers de mettre un terme à leurs activités, surtout ces derniers s’adonnent principalement à l’abattage des bois du néré et de karité, destinés, selon elles, à fabriquer des mortiers vendus à Abidjan.
Aussi, ces responsables politiques locaux auraient-ils promis des récompenses pécuniaires de l’ordre de 100 000 FCFA à tout jeune qui arrêterait un coupeur "illégal" de bois ou immobiliserait un camion chargé de billes de bois.
Le député a, d’ailleurs, profité de cette rencontre pour expliquer la loi sur le foncier rural de 1998. Soutenu par l'ancien maire Massadé, il a exhorté les chefs et les parents à ne plus vendre la terre, expliquant qu'il est impossible d'arracher, toutefois, les terres acquises par les étrangers avant la promulgation de la loi sur le foncier.
Kf/kp
En effet, conformément à la décision d’interdiction de l'exploitation de bois au-delà du 5e parallèle, zone Abengourou-Bouna, les populations du département de Nassian, ayant à leur tête le député Kouassi Kra Eugène et l’ancien maire, Kouakou Massandé, ont demandé aux exploitants forestiers de mettre un terme à leurs activités, surtout ces derniers s’adonnent principalement à l’abattage des bois du néré et de karité, destinés, selon elles, à fabriquer des mortiers vendus à Abidjan.
Aussi, ces responsables politiques locaux auraient-ils promis des récompenses pécuniaires de l’ordre de 100 000 FCFA à tout jeune qui arrêterait un coupeur "illégal" de bois ou immobiliserait un camion chargé de billes de bois.
Le député a, d’ailleurs, profité de cette rencontre pour expliquer la loi sur le foncier rural de 1998. Soutenu par l'ancien maire Massadé, il a exhorté les chefs et les parents à ne plus vendre la terre, expliquant qu'il est impossible d'arracher, toutefois, les terres acquises par les étrangers avant la promulgation de la loi sur le foncier.
Kf/kp
