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Politique Publié le mardi 27 juin 2017 | APA

Côte d’Ivoire: 6 gendarmes déférés après la mort d’agents de pompes funèbres (Commissaire du Gouvernement)

© APA Par Prisca
Tribunal militaire : Ange Kessy anime un point de presse avant l`ouverture des procès liés aux crimes commis pendant la crise post-électorale.
Vendredi 07 septembre 2012. Abidjan. Le tribunal militaire annonce l`ouverture de nouveaux procès de militaires impliqués dans des crimes commis pendant la crise post-électorale, procès qui debuterons le 18 septembre prochain.
Le Commissaire du gouvernement Ange Kessy Kouamé a annoncé, mardi, l’arrestation de six gendarmes qui seront poursuivis pour « homicide volontaire » impliqués dans l’assassinat d’agents de pompes funèbres à Arrah (environ 174 km d’Abidjan au Centre-Est ivoirien).

«L’enquête ouverte est terminée. Les 6 gendarmes sont déférés depuis 8 h 30 minutes (mardi). Ils seront poursuivis pour homicide volontaire », a indiqué Ange Kessy Kouamé face à la presse et en présence des familles des disparus.

Selon le Commissaire du gouvernement, les vrais braqueurs étaient à pieds après leur forfait au cours duquel ils ont emporté près de 32 millions de francs CFA.

« Les gendarmes n’étaient pas du tout en légitime défense. Aucune des victimes n’avait une seule arme », a fait remarquer Ange Kessy qui a révélé que l’enquête a démontré une exécution sommaire parmi les victimes.

« Leur rôle (s’adressant aux forces de défense et de sécurité) n’est pas de tuer .C’est d’arrêter les bandits sauf en cas de légitime défense », a expliqué le Commissaire.

« Le Tribunal militaire a une fonction bien précise. Notre rôle c’est de rendre la justice, notre mission est de lutter contre l’impunité », a conclu Ange Kessy.

Six personnes, identifiées comme employés d’une société de pompes funèbres en mission à Arrah, ont été abattues le 27 mai dernier par des agents de la brigade de gendarmerie de la localité qui les avaient pris pour des braqueurs.

Ce sont au total 800 personnes qui seront devant le Tribunal militaire d’Abidjan à partir de jeudi prochain et ce, jusqu’en décembre pour 124 dossiers concernant entre autres des faits de rackets, d’escroquerie, de bavures et de crimes.

SY/ls/APA
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