Abidjan - Un panel d'invités a proposé la mise en place par le gouvernement ivoirien, d’un protocole spécifique pour soutenir les personnes victimes de violences sexuelles, lors d'un débat sur ces pratiques en Côte d’Ivoire.
"Les infractions liées aux violences sexuelles sont particulières et nécessitent une formation particulière. Il faut tendre vers une spécialisation des acteurs de ce processus pour pouvoir prendre en charge les victimes d’agression sexuelle", a souhaité jeudi la juriste Me Loan, de l’ordre des avocats de Côte d'Ivoire.
Un avis partagé par le vice procureur de tribunal de grands instance de Paris, Anne Duret, qui est intervenu à ce débat sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles.
"Il a y une réflexion qui doit apporter le gouvernement ivoirien sur la nécessité d’apporter une formation spécialisée aux professionnels de terrain qui auront dans le cadre de leur travail à avoir un contact avec les victimes de violences sexuelles", a-t-elle soutenu.
Le code pénal français propose , à cet effet, un éventail de qualifications juridiques, spécifiés, notamment, dans le livre des atteintes faites à la personne, entre autres, les crimes de viols, de délits d’agressions et harcèlements sexuels.
Des pratiques de mutualisations génitales féminines et de mariages forcées, que la religion musulmane interdit, selon Iman Cissé Djiguiba. Et pour lesquelles la production d'un certificat médical n'est pas un préalable, lors de la réception de la plainte d'une victime de violences sexuelles par des officiers de police judiciaire, selon Mme Kourouma, représentant le directeur des affaires civiles et pénales.
Ce débat initié par L'ONU-Femmes et la Commission nationale de défense des droits de l'homme (CNDHCI), était placé sous le haut patronage de la ministre de la protection de la femme, de l’enfant et de la solidarité, Mariatou Koné. Il a réuni les acteurs du monde académique, de la société civile, des leaders religieux, des médias et des représentations diplomatiques à l' Institut français en Côte d’Ivoire.
nmfa/kam
"Les infractions liées aux violences sexuelles sont particulières et nécessitent une formation particulière. Il faut tendre vers une spécialisation des acteurs de ce processus pour pouvoir prendre en charge les victimes d’agression sexuelle", a souhaité jeudi la juriste Me Loan, de l’ordre des avocats de Côte d'Ivoire.
Un avis partagé par le vice procureur de tribunal de grands instance de Paris, Anne Duret, qui est intervenu à ce débat sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles.
"Il a y une réflexion qui doit apporter le gouvernement ivoirien sur la nécessité d’apporter une formation spécialisée aux professionnels de terrain qui auront dans le cadre de leur travail à avoir un contact avec les victimes de violences sexuelles", a-t-elle soutenu.
Le code pénal français propose , à cet effet, un éventail de qualifications juridiques, spécifiés, notamment, dans le livre des atteintes faites à la personne, entre autres, les crimes de viols, de délits d’agressions et harcèlements sexuels.
Des pratiques de mutualisations génitales féminines et de mariages forcées, que la religion musulmane interdit, selon Iman Cissé Djiguiba. Et pour lesquelles la production d'un certificat médical n'est pas un préalable, lors de la réception de la plainte d'une victime de violences sexuelles par des officiers de police judiciaire, selon Mme Kourouma, représentant le directeur des affaires civiles et pénales.
Ce débat initié par L'ONU-Femmes et la Commission nationale de défense des droits de l'homme (CNDHCI), était placé sous le haut patronage de la ministre de la protection de la femme, de l’enfant et de la solidarité, Mariatou Koné. Il a réuni les acteurs du monde académique, de la société civile, des leaders religieux, des médias et des représentations diplomatiques à l' Institut français en Côte d’Ivoire.
nmfa/kam