Abidjan - La Côte d’Ivoire a officiellement mis en service vendredi le barrage hydroélectrique de Soubré, construit par la Chine pour résorber le déficit énergétique du pays, un des leaders africains de l’électricité.
Lors d’une cérémonie, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a procédé à la mise en marche d’une des quatre turbines qui composent cet ouvrage d’une puissance de 275 mégawatts.
D’un coût de 331 milliards de FCFA (504 millions d’euros), la construction de ce barrage de quatre kilomètres de long, démarrée en 2013 dans le sud-ouest du pays, a été financée par la Chine à hauteur de 85%.
Le barrage de Soubré va "mettre à la disposition de nos ménages et de nos industries une énergie fiable, de bonne qualité, abondante, équitablement répartie sur l’ensemble du territoire national", a assuré M. Gon Coulibaly, évoquant une "forte et croissante demande, au taux de 10% par an en moyenne".
Avant Soubré, la fourniture d’électricité de la Côte d’Ivoire était assurée à hauteur de 75% par l’énergie thermique et le reste revenant aux barrages hydroélectriques.
Première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire est engagée dans la reconstruction de son réseau depuis la fin de la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011.
Les autorités projettent d’investir 18 milliards de dollars (15,7 milliards d’euros) dans le secteur d’ici 2030, financés en grande partie par le privé.
Abidjan ambitionne de doubler sa production actuelle (2.000 MW) d’ici 2020.
Le gouvernement ivoirien avait augmenté en 2016 les tarifs de l’électricité, justifiant cette hausse par le fait que l’Etat continuait de subventionner l’électricité à hauteur de 60 à 80 milliards de FCFA (91,4 à 121,9 millions d’euros) par an.
Ces augmentations avait provoqué en juillet 2016 des manifestations qui avaient dégénéré en violences dans plusieurs villes du pays.
Détentrice d’un monopole de distribution, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), privatisée en 1990 et propriété du groupe franco-africain Eranove, fournit le courant à 1,3 million d’abonnés ivoiriens, et exporte vers le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina et le Mali.
ck/lp
Lors d’une cérémonie, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a procédé à la mise en marche d’une des quatre turbines qui composent cet ouvrage d’une puissance de 275 mégawatts.
D’un coût de 331 milliards de FCFA (504 millions d’euros), la construction de ce barrage de quatre kilomètres de long, démarrée en 2013 dans le sud-ouest du pays, a été financée par la Chine à hauteur de 85%.
Le barrage de Soubré va "mettre à la disposition de nos ménages et de nos industries une énergie fiable, de bonne qualité, abondante, équitablement répartie sur l’ensemble du territoire national", a assuré M. Gon Coulibaly, évoquant une "forte et croissante demande, au taux de 10% par an en moyenne".
Avant Soubré, la fourniture d’électricité de la Côte d’Ivoire était assurée à hauteur de 75% par l’énergie thermique et le reste revenant aux barrages hydroélectriques.
Première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire est engagée dans la reconstruction de son réseau depuis la fin de la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011.
Les autorités projettent d’investir 18 milliards de dollars (15,7 milliards d’euros) dans le secteur d’ici 2030, financés en grande partie par le privé.
Abidjan ambitionne de doubler sa production actuelle (2.000 MW) d’ici 2020.
Le gouvernement ivoirien avait augmenté en 2016 les tarifs de l’électricité, justifiant cette hausse par le fait que l’Etat continuait de subventionner l’électricité à hauteur de 60 à 80 milliards de FCFA (91,4 à 121,9 millions d’euros) par an.
Ces augmentations avait provoqué en juillet 2016 des manifestations qui avaient dégénéré en violences dans plusieurs villes du pays.
Détentrice d’un monopole de distribution, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), privatisée en 1990 et propriété du groupe franco-africain Eranove, fournit le courant à 1,3 million d’abonnés ivoiriens, et exporte vers le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina et le Mali.
ck/lp