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Région Publié le samedi 1 juillet 2017 | AIP

Vingt-cinq femmes guéries de la fistule, bénéficient de kits de réinsertion à Gagnoa

Gagnoa - Vingt-cinq femmes opérées au Centre hospitalier régional (CHR) de Gagnoa, et totalement guéries de la maladie de la fistule obstétricale, ou perte permanente d’urine, ont bénéficié chacune, de kits de réinsertion sociale, à hauteur de 50 000 FCFA, par le biais d’une ONG de santé et développement dénommée, Association Pour la Promotion de la Santé de la Femme de la Femme et de la Famille (Aprosam).

« Pour nous, 50 FCFA, c’est beaucoup pour aider à sortir de la pauvreté », a insisté vendredi Soh Kouamé, directeur des programmes de l’ONG Aprosam, assurant que cette somme allouée à la vente de beignets, de nourriture quelconque ou de petits commerces, peut « notoirement » aider une femme qui veut quitter l’indigence, vu qu’il lui est offert tout l’équipement et le matériel de l’activité.

Le projet d’appui qui prend fin en octobre, a déjà permis de réinsérer 20 femmes totalement guéries parmi les plus vulnérables, en avril à Gagnoa, apprend-on. L’Aprosam veut aider les femmes victimes de fistules obstétricales, à se faire identifier, se faire opérer, revenir dans la santé et favoriser une activité génératrice de revenue, avec l’appui de l’AIBEF, l’UNFPA, et le financement de l’agence coréenne de coopération Koïca. Ces femmes sont aidées à une réinsertion sociale et économique, au risque de les voir « s’appauvrir » jusqu’à mourir par « déchéance ».

L’Aprosam a des activités de lutte contre le Vih-Sida, Tuberculose, Paludisme, Violence basée sur le genre et la fistule obstétricale dans le volet santé dans tout l’Ouest et le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, par la sensibilisation ainsi que la formation du personnel de santé, la réhabilitation et construction de centre de santé, l’équipement des centres en matériel biomédicaux, médicaments et ambulance, afin de rapprocher les patients des centres de santé, apprend-on.

La fistule obstétricale est une grave et ancienne maladie pour laquelle les femmes victimes en parlent peut, vu qu’il s‘agit d’une maladie dite « honteuse », a-t-il dit. Selon lui, la pauvreté, la rareté et/ou l’éloignement du centre de santé, la mauvaise cicatrisation après l’excision, la précocité des grossesses, qui sont des facteurs aggravant d’un accouchement qui prend du temps, créés la pression de la tête fœtale sur la vessie (organe de rétention des urines). Cette situation entraine l’éclatement de la vessie, provoquant ainsi une perte des urines en permanence, assure-t-on.

dd/fmo
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