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Société Publié le jeudi 6 juillet 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Yamoussoukro : Promotion de la culture de Paix en Afrique : Une Douzaine de femmes leaders s’imprègnent de ces valeurs

Sous l’égide de l’organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), en coopération avec la Fondation Félix Houphouët Boigny (FHB) pour la recherche de la paix, Il est ouvert depuis lundi 3 juillet 2017 à la Fondation Houphouët-Boigny, Yamoussoukro un stage régional de formation portant sur le thème : « L’engagement des femmes leaders dans la promotion de la culture de la paix en Afrique ». Huit pays prennent part à cet atelier sous-régional (Guinée, Mali, Niger, Burkina Faso, Bénin, Sénégal, Togo et la Côte d’Ivoire). Cette session de formation s’inscrit dans le plan d’action triennal 2016-2018 de l’institution islamique ( ISESCO), qui accorde une priorité à la promotion intellectuelle et sociale de la femme. Il vise à maîtriser les outils et techniques permettant de jouer efficacement le rôle des femmes leaders dans la promotion de la culture de la paix. De sorte à expliquer l’avènement du genre et du leadership féminin dans la consolidation de la paix. Durant trois jours, il s’agira pour ces leaders des associations féminines, des organisations de femmes actrices de paix et membres des organisations professionnelles de s’approprier les notions et valeurs dans les domaines de la culture de la paix, de la médiation, de la résolution des conflits, des négociations de paix et de l’égalité du genre. Pour ce faire Sept sous-thèmes qui meubleront les travaux. A l’occasion, Dr Diénéba Doumbia, directrice du Centre Régional pour l’Education à la Culture de la Paix (CRECP), a indiqué que les femmes du 21ème siècle ne sauraient restées en marge de l’avancée démocratique, qui commence à prendre forme sur le continent africain. A cet effet, elle a dénoncé les discriminations faites aux femmes à un certain niveau « L’exclusion et la discrimination à l’égard des femmes dans le processus de prise de décision, de l’accès aux ressources humaines et aux revenus sont considérées comme des facteurs expliquant la persistance de la violence dans nos sociétés. Alors comment passer de cette prédominance de la culture de la violence à une culture de la Paix ? C’est à cette question qu’il faut répondre», a-t-elle fait savoir. Selon elle, il va falloir agir au plus pressé pour permettre, aux femmes de bénéficier de certains avantages « Il faut agir pour que le leadership monopolisé par les hommes fasse la place à l’égalité des chances et à la participation de tous. Hommes et femmes. Et l’on tirerait plus de profit d’une prise de décision plus inclusive, responsable, éclairée et efficiente », a-t-elle plaidé.

Harry Diallo à Yamoussoukro
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