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Société Publié le vendredi 7 juillet 2017 | AIP

Renforcement des capacités des plateformes de la région de San Pedro contre les VGB

San Pedro – Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a achevé mercredi une formation de trois jours des acteurs des plateformes de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) de la région de San Pedro (Sud-Ouest), pour renforcer leurs capacités dans la prévention, la prise en charge des VBG et la gestion des données statistiques.

Issus de Tabou, de Grand-Béréby, de Sassandra et de San Pedro, les 32 participants sont des membres de plateformes, de ministères techniques, d’ONG et d’organisations de la société civile. Ils ont accru leurs connaissances, entre autres, sur les mécanismes juridiques et judiciaires de prise en charge des VBG, sur les documents stratégiques nationaux en la matière, sur les mécanisme de prévention, de gestion et de prise en charge des VBG.

La direction régionale de la solidarité et les structures de base, à savoir les complexes socio-éducatifs de Tabou et de Grand-Béréby et le centre social de San Pedro, ont traités 31 cas de VBG en 2016 dont des cas d’agressions sexuelles, de viols, de mariages forcés, de dénis de ressources et d'agressions physiques. En 2015, la Clinique juridique de San Pedro a traité au total 86 cas de VBG dont 13 viols, 26 agressions sexuelles, 16 cas de déni de ressources et 27 cas de maltraitance psychologique et émotionnelle.

En dépit de l’inquiétude suscitée par ces chiffres, l’on les juge assez peu face aux nombreux cas inconnus ou non dénoncés par les victimes survivantes ou des tiers. Le directeur régional de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Gonty Michel, a dénoncé ces « graves violations de la loi contre les femmes et les enfants, généralement les plus vulnérables de la société ».

Au cours de l’atelier, les plateformes ont pu déterminer leurs forces et faiblesses et dégager des options et plans d’optimisations de leurs actions. Elles ont été exhortées à renforcer leurs actions sur le terrain et à mieux les coordonner pour être plus efficaces et avoir des données statistiques homogènes.

Des enquêtes indiquent que la situation de la prévalence de la violence sexuelle en Côte d’Ivoire demeure préoccupante, notamment avec l’Enquête sur la population et la santé en 2012, notant que 4,7% des filles de 15 à 17 ans sont victimes de violence sexuelle. Les compilations de données de l’UNFPA pour la période de 2000 à 2015 signalent que plus de 14 500 cas de violence sexiste ont été commis, dont 1996 cas de violence sexuelle. Le bulletin humanitaire de OCHA de janvier 2014 signale que la proportion d’enfants parmi les victimes de viol est passée de 23% en 2011 à 55% en 2013.

jmk/cmas
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