Une semaine après la passation des charges entre la Commission Nationale pour la Réconciliation et l’Indemnisation des Victimes (CONARIV) et le Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, une équipe du Ministère piloté par le Professeur Mariatou Koné, appuyée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’ONG SMET.J, s’attèle sur le terrain à achever les consultations en vue de procéder, sous peu, aux réparations communautaires.
Ainsi du 05 au 07 juillet 2017, cette équipe a séjourné dans certaines communes du district d’Abidjan, précisément celles d’Attecoubé, d’Abobo et de Yopougon où elle a pu s’entretenir avec les autorités administratives, les élus locaux, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux et communautaires, les associations de femmes et de jeunes.
Pour Dr Kam Oleh, de la Direction de l’assistance aux victimes du Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, l’intérêt de cette présence sur le terrain est principalement de collecter les propositions des populations des différentes localités visitées. ‘’ Il est inenvisageable de rester dans les bureaux à Abidjan et identifier les préjudices subis durant les différentes crises. C’est la raison de notre présence sur le terrain afin que les populations puissent elles-mêmes faire l’état des lieux et des propositions’’, a-t-il rappelé.
A Attecoubé comme à Yopougon, le constat est le même. Les populations suggèrent à l’Etat, la réfection, en priorité, des édifices religieux détruits durant la crise puis la réhabilitation des routes. « Les pneus brulés sur la chaussée durant les différentes crises ont détruit la voirie. Il est pratiquement impossible de circuler à Yopougon. Certains quartier comme le Terminus 27 ou Azito sont difficiles d’accès’ », a indiqué Ezan Blaise, secrétaire de la chefferie d’Azito. En outre, ces deux communes encouragent l’Etat à initier des activités génératrices de revenus en vue d’occuper les jeunes et les femmes.
A Abobo, en revanche, la préoccupation des populations est tout autre. Elles souhaitent le démarrage de la grande phase des réparations individuelles : « La guerre a fortement appauvri les victimes de la communes d’Abobo. Nous recommandons plutôt aux autorités compétentes de finaliser les réparations individuelles avant d’entamer la phase communautaire. Nous souhaitons aussi que cette consultation soit exceptionnellement élargie aux trois villages que compte Abobo : A savoir Abobo Te, Abobo Baoulé et Anonkoua-Kouté afin que ces communautés qui ont lourdement fait les frais de la crise puissent s’extérioriser et contribuer au processus de réconciliation nationale », a expliqué le pasteur Kaha Grivez Lucien.
En réponse aux questions récurrentes des populations quant à la mise en œuvre des réparations individuelles, Dr Kam Oleh s’est voulu rassurant : « Le Ministère a reçu officiellement lundi dernier, le fichier comprenant la liste des différentes victimes. Les techniciens vont effectuer les vérifications et les jours à venir, notre hiérarchie procèdera au lancement de cette opération», a-t-il indiqué.
Ainsi du 05 au 07 juillet 2017, cette équipe a séjourné dans certaines communes du district d’Abidjan, précisément celles d’Attecoubé, d’Abobo et de Yopougon où elle a pu s’entretenir avec les autorités administratives, les élus locaux, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux et communautaires, les associations de femmes et de jeunes.
Pour Dr Kam Oleh, de la Direction de l’assistance aux victimes du Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, l’intérêt de cette présence sur le terrain est principalement de collecter les propositions des populations des différentes localités visitées. ‘’ Il est inenvisageable de rester dans les bureaux à Abidjan et identifier les préjudices subis durant les différentes crises. C’est la raison de notre présence sur le terrain afin que les populations puissent elles-mêmes faire l’état des lieux et des propositions’’, a-t-il rappelé.
A Attecoubé comme à Yopougon, le constat est le même. Les populations suggèrent à l’Etat, la réfection, en priorité, des édifices religieux détruits durant la crise puis la réhabilitation des routes. « Les pneus brulés sur la chaussée durant les différentes crises ont détruit la voirie. Il est pratiquement impossible de circuler à Yopougon. Certains quartier comme le Terminus 27 ou Azito sont difficiles d’accès’ », a indiqué Ezan Blaise, secrétaire de la chefferie d’Azito. En outre, ces deux communes encouragent l’Etat à initier des activités génératrices de revenus en vue d’occuper les jeunes et les femmes.
A Abobo, en revanche, la préoccupation des populations est tout autre. Elles souhaitent le démarrage de la grande phase des réparations individuelles : « La guerre a fortement appauvri les victimes de la communes d’Abobo. Nous recommandons plutôt aux autorités compétentes de finaliser les réparations individuelles avant d’entamer la phase communautaire. Nous souhaitons aussi que cette consultation soit exceptionnellement élargie aux trois villages que compte Abobo : A savoir Abobo Te, Abobo Baoulé et Anonkoua-Kouté afin que ces communautés qui ont lourdement fait les frais de la crise puissent s’extérioriser et contribuer au processus de réconciliation nationale », a expliqué le pasteur Kaha Grivez Lucien.
En réponse aux questions récurrentes des populations quant à la mise en œuvre des réparations individuelles, Dr Kam Oleh s’est voulu rassurant : « Le Ministère a reçu officiellement lundi dernier, le fichier comprenant la liste des différentes victimes. Les techniciens vont effectuer les vérifications et les jours à venir, notre hiérarchie procèdera au lancement de cette opération», a-t-il indiqué.