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Société Publié le vendredi 21 juillet 2017 | Notre Voie

Crise à la chefferie d’Akouai Santai Danho Emile : « Je demeure le chef jusqu’en 2022 »

La chefferie du village d’Akouai Santai, situé dans l’agglomération de Bingerville, a fait son bilan financier et moral 2016 qu’elle a jugé positif avec un solde de 4,333 millions F Cfa. Et le bilan financier des deux premiers trimestres de 2017 jugé aussi positif avec un solde de 1, 387 millions F Cfa. L’information a été rendue publique, le samedi 15 juillet dernier, à la place publique dudit village. Le chef du village Danho Emile a révélé qu’il demeure à la tête de sa localité jusqu’en novembre 2022.
Il a fait cette déclaration parce que le doyen d’âge du village, Adjé Assagou Pascal, a annoncé qu’il n’est plus le chef. Cela, il y a plus de trois semaines, lorsque la cour d’appel d’Abidjan l’avait débouté dans le litige foncier relatif au site de carrière village situé sur l’ancienne route de Bingerville. « On n’aurait pas dû aller au tribunal parce qu’on peut régler les problèmes au village. Malheureusement, le règlement des litiges au tribunal nous fait perdre non seulement de l’argent, mais aussi le temps », a-t-il déploré. Le contentieux foncier de carrière village est lié, selon Danho Emile, au fait qu’il y a eu, au moins dix ans en arrière, trois documents pour un même lot. A savoir, celui du village d’Akouai Santai, de la sous-préfecture de Bingerville et du ministère de la Construction. Les mutations sur les lots ont rendu la gestion des terres plus complexes. Danho Emile estime que le village doit plutôt opter pour le développement au lieu de se mettre en retard avec des conflits inutiles. C’est pour cela qu’il promet des projets de développement pour le village avec la future construction d’un bâtiment à trois niveaux, un complexe socio-culturel et un centre commercial.
Le problème dans le village, à en croire le chef Danho, c’est que les dissidents sont plutôt préoccupés par la distribution des ressources financières, que par les investissements. Il a pris l’exemple de la construction de l’école maternelle du village qui a coûté 30 millions F.cfa, il y a onze ans de cela. A cette époque, les dissidents voulaient que cette manne financière soit distribuée.
Le sous-préfet de Bingerville, Anoh Bédia, a félicité la chefferie pour son bilan financier et moral. Il a dit qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. La réconciliation, pour lui, est une œuvre de longue haleine.


GOMON Edmond
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