Abidjan (Côte d’Ivoire) - La croissance économique de la Côte d’Ivoire devrait atteindre 7% du Produit intérieur brut (PIB) en 2017 pour converger autour de 6,5% en 2018-2019, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) publié lundi à la Primature, en présence du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.
Les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire sont « favorables » mais le pays reste « vulnérable aux chocs extérieurs et apparaît exposé à un risque d’instabilité sociale et politique suite aux revendications des militaires et d’une partie de la fonction publique », indique le rapport présenté par M. Jaques Morisset, expert à la BM.
Les moteurs de la croissance devraient rester le secteur des services, notamment l’énergie, la communication, le transport, les banques et le commerce, sous l’impulsion de l’urbanisation et de l’intégration régionale dont la Côte d’Ivoire est la plaque tournante.
La Banque mondiale estime que « le déficit de l’État pourrait augmenter jusqu’à 4,5% du PIB en 2017 en raison des ajustements qui ont dû intervenir à la suite des événements qui ont heurté la Côte d’Ivoire ces derniers mois ».
Le véritable défi pour l’exécutif ivoirien sera de réussir le réajustement budgétaire afin d’atteindre un déficit de 3% du PIB en 2019 selon la norme de l’Uemoa. Le gouvernement devrait corriger son déficit de 1,5% du Pib en deux ans, souligne le rapport.
La situation budgétaire du gouvernement ivoirien s’est détériorée en 2016. Et le déficit a augmenté de 2,9% à 4% du PIB entre 2015 et 2016. L’inflation devrait toutefois rester sur sa trajectoire récente, poursuit le texte. L’Etat de Côte d’Ivoire, lui, prévoit une croissance économique moyenne de « 8,2% de 2017 à 2019 ».
PIG/ap/ls
Les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire sont « favorables » mais le pays reste « vulnérable aux chocs extérieurs et apparaît exposé à un risque d’instabilité sociale et politique suite aux revendications des militaires et d’une partie de la fonction publique », indique le rapport présenté par M. Jaques Morisset, expert à la BM.
Les moteurs de la croissance devraient rester le secteur des services, notamment l’énergie, la communication, le transport, les banques et le commerce, sous l’impulsion de l’urbanisation et de l’intégration régionale dont la Côte d’Ivoire est la plaque tournante.
La Banque mondiale estime que « le déficit de l’État pourrait augmenter jusqu’à 4,5% du PIB en 2017 en raison des ajustements qui ont dû intervenir à la suite des événements qui ont heurté la Côte d’Ivoire ces derniers mois ».
Le véritable défi pour l’exécutif ivoirien sera de réussir le réajustement budgétaire afin d’atteindre un déficit de 3% du PIB en 2019 selon la norme de l’Uemoa. Le gouvernement devrait corriger son déficit de 1,5% du Pib en deux ans, souligne le rapport.
La situation budgétaire du gouvernement ivoirien s’est détériorée en 2016. Et le déficit a augmenté de 2,9% à 4% du PIB entre 2015 et 2016. L’inflation devrait toutefois rester sur sa trajectoire récente, poursuit le texte. L’Etat de Côte d’Ivoire, lui, prévoit une croissance économique moyenne de « 8,2% de 2017 à 2019 ».
PIG/ap/ls