Séguéla – Au nombre d’une trentaine et accompagnées d’enfants, des femmes ont enfin décidé de vaincre le signe indien du marché de Soukrougban situé dans la commune de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) en faisant fi de la rumeur qui supputait que la première personne à s’y installer mourrait, a relevé l’AIP, samedi.
« Les gens de foire nous ont donné le courage de venir ici », a déclaré dame Tah Lou Véronique qui, à l’image d’autres personnes, a eu recours à des cailloux pour délimiter un espace d’environ trois mètres carrés qu’elle s’échinait à nettoyer, après que les marchands ambulants qui étaient sur les lieux depuis deux mois soient partis.
Construit depuis une dizaine d’années, le marché de Soukrougban, localisé en plein centre-ville, n’a jamais été occupé, malgré sa réhabilitation en 2015 et les sacrifices tels que recommandés par les garants de la tradition. En cause, les folles rumeurs qui circulent sur son compte, en dépit des démentis et autres assurances des autorités municipales.
« Ce qui est sûr, nous on est là maintenant. On va voir ce qui va se passer », a renchéri dame Konan Adjoua Colette qui compte y vendre de la friperie. Pour elle, les mauvaises langues ne pourront rien à cette situation qui est en train de se normaliser.
Le site, d’environ deux hectares, est constitué de deux grands hangars comprenant quatre boutiques, d’un grand bâtiment servant d’entrepôt et de 10 magasins construits en dur, note-t-on.
(AIP)
kkp/kam
« Les gens de foire nous ont donné le courage de venir ici », a déclaré dame Tah Lou Véronique qui, à l’image d’autres personnes, a eu recours à des cailloux pour délimiter un espace d’environ trois mètres carrés qu’elle s’échinait à nettoyer, après que les marchands ambulants qui étaient sur les lieux depuis deux mois soient partis.
Construit depuis une dizaine d’années, le marché de Soukrougban, localisé en plein centre-ville, n’a jamais été occupé, malgré sa réhabilitation en 2015 et les sacrifices tels que recommandés par les garants de la tradition. En cause, les folles rumeurs qui circulent sur son compte, en dépit des démentis et autres assurances des autorités municipales.
« Ce qui est sûr, nous on est là maintenant. On va voir ce qui va se passer », a renchéri dame Konan Adjoua Colette qui compte y vendre de la friperie. Pour elle, les mauvaises langues ne pourront rien à cette situation qui est en train de se normaliser.
Le site, d’environ deux hectares, est constitué de deux grands hangars comprenant quatre boutiques, d’un grand bâtiment servant d’entrepôt et de 10 magasins construits en dur, note-t-on.
(AIP)
kkp/kam