Le directeur général de l’Institut national de la statistique (Ins), Gabriel Doffou N’Guessan, réclame les 7,215 milliards F Cfa que le Trésor public ivoirien doit à son institution en vue de satisfaire ses besoins dans le cadre des productions statistiques mais aussi pour faire face aux charges de fonctionnement. Il a fait la plaidoirie, hier, jeudi 3 août 2017, lors de la visite de travail que la ministre du Plan et du Développement, Kaba Nialé, a effectuée au sein de l’Ins, sis à la tour C de la cité administrative, à Abidjan-Plateau.
« La situation débitrice de l’Institut national de la statistique (Ins) de 7,215 milliards F Cfa dans les livres du Trésor public, due à différents décaissements effectués au profit de l’institution sans couverture budgétaire dans le cadre de l’identification générale de la population et de la confection des listes électorales de 2005 à 2010 », a-t-il révélé. Il a égrené, en outre, le chapelet de difficultés de l’Ins. Il s’agit de la lourde dette sociale et fiscale de l’institution qui s’élève respectivement à 1,585 milliards et 5,251 milliards F Cfa. Ainsi que l’insuffisance du personnel technique, les nombreux litiges liés en grande partie à la gestion du projet de Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), la non mise en place du Conseil national de la statistique (Cnstat), le manque de convention de financement pluriannuel des activités statistiques entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Ins, l’absence de siège, etc. « Les difficultés de trésorerie liées à une subvention insuffisante ne permettant pas de couvrir toutes les charges fixes, notamment la masse salariale et les autres dépenses connexes », a-t-il ajouté. Malgré les difficultés, l’Ins, selon Gabriel Doffou, a quand même des acquis. Ce sont la Stratégie nationale de développement de la statistique (Snds) 2017-2021, le Plan stratégique (Ps) 2017-2021, le document du profil de carrière du personnel, le texte relatif à la gestion centralisée du personnel du Système statistique national (Ssn), etc.
La ministre Kaba Nialé pour sa part demande à l’Ins de préparer une communication qui va être présentée en conseil de ministre en vue de trouver les voies et moyens de financement de l’institution. Elle recommande, en outre, à ses hôtes de monnayer leurs compétences en matière de productions statistiques à travers des prestations. Une feuille de route avec les indicateurs de performances, selon elle, sera nécessaire au plus tard en septembre prochain. Kaba Nialé recommande la poursuite de la mise en œuvre de l’organigramme de l’institution et des recommandations de l’audit, la formation du personnel, la gestion des projets, la redynamisation des actions marketing, etc. Kaba Nialé n’a pas manqué de reconnaître que la statistique joue un rôle important dans le développement d’un pays.
L’Office national de la Population (Onp) a aussi reçu la visite de Kaba Nialé.
GOMON Edmond
« La situation débitrice de l’Institut national de la statistique (Ins) de 7,215 milliards F Cfa dans les livres du Trésor public, due à différents décaissements effectués au profit de l’institution sans couverture budgétaire dans le cadre de l’identification générale de la population et de la confection des listes électorales de 2005 à 2010 », a-t-il révélé. Il a égrené, en outre, le chapelet de difficultés de l’Ins. Il s’agit de la lourde dette sociale et fiscale de l’institution qui s’élève respectivement à 1,585 milliards et 5,251 milliards F Cfa. Ainsi que l’insuffisance du personnel technique, les nombreux litiges liés en grande partie à la gestion du projet de Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), la non mise en place du Conseil national de la statistique (Cnstat), le manque de convention de financement pluriannuel des activités statistiques entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Ins, l’absence de siège, etc. « Les difficultés de trésorerie liées à une subvention insuffisante ne permettant pas de couvrir toutes les charges fixes, notamment la masse salariale et les autres dépenses connexes », a-t-il ajouté. Malgré les difficultés, l’Ins, selon Gabriel Doffou, a quand même des acquis. Ce sont la Stratégie nationale de développement de la statistique (Snds) 2017-2021, le Plan stratégique (Ps) 2017-2021, le document du profil de carrière du personnel, le texte relatif à la gestion centralisée du personnel du Système statistique national (Ssn), etc.
La ministre Kaba Nialé pour sa part demande à l’Ins de préparer une communication qui va être présentée en conseil de ministre en vue de trouver les voies et moyens de financement de l’institution. Elle recommande, en outre, à ses hôtes de monnayer leurs compétences en matière de productions statistiques à travers des prestations. Une feuille de route avec les indicateurs de performances, selon elle, sera nécessaire au plus tard en septembre prochain. Kaba Nialé recommande la poursuite de la mise en œuvre de l’organigramme de l’institution et des recommandations de l’audit, la formation du personnel, la gestion des projets, la redynamisation des actions marketing, etc. Kaba Nialé n’a pas manqué de reconnaître que la statistique joue un rôle important dans le développement d’un pays.
L’Office national de la Population (Onp) a aussi reçu la visite de Kaba Nialé.
GOMON Edmond