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Politique Publié le mercredi 9 août 2017 | Partis Politiques

Cissé Bacongo, Commandeur de l’ordre du mérite national : les motivations d’une distinction

© Partis Politiques Par DR
Cissé Bacongo, Commandeur de l`ordre du mérite national : les motivations d`une distinction
Les efforts du Ministre CISSE Ibrahim Bacongo, Conseiller Spécial à la Présidence de la République chargé des Affaires Juridiques et Politiques viennent d’être reconnus, par sa distinction au Grade de Commandeur de l’Ordre du Mérite National, ce lundi 7 août dernier, au Palais Présidentiel, à l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance.
Il y a cinq (5) ans, plus précisément le 7 août 2012, CISSE Ibrahim Bacongo, alors Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de l’après crise post-électorale était décoré comme Officier dans l’ordre du mérite national pour ses efforts dans la redynamisation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire. On se souvient de la réhabilitation et la mise aux normes des infrastructures universitaires du pays et les importantes réformes qu’il a engagées.
Le lundi 7 août dernier, l’Etat de Côte d’Ivoire rebelote. Mais cette fois, le Ministre Bacongo est fait Commandeur de l’Ordre National « Au regard des éminents services que vous avez rendus à la Nation » comme mentionné dans le courrier adressé à l’heureux récipiendaire. On peut dire alors, sans risque de se tromper, que l’Etat de Côte d’Ivoire vient de corriger une situation anormale à travers cette distinction du Ministre Bacongo.
A la fois singulier et pluriel, CISSE Ibrahim Bacongo est un homme de devoir, de mission et déterminé dans tout ce qu’il entreprend, mais également un homme d’une rare capacité d’adaptation à tout milieu et en toute circonstance.
On l’aime ou on le déteste, Bacongo ne laisse personne indifférent, y compris ceux qui ne le connaissent pas, ou ceux qui ne l’ont jamais rencontré ni même pratiqué. Le premier cadre du RDR qui a « livré » le Président de la République, à travers un ouvrage presque panégyrique « Alassane Ouattara, une vie singulière ». Il a accompli toutes les missions qui lui ont été confiées avec la même conviction, la même détermination, le même engagement, la même foi et la même loyauté.
Du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, on peut aisément égrener une kyrielle de bons points à l’actif de cet homme pragmatique.
D’abord, à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche Scientifique, il a conduit de mains de maître, après la crise post-électorale, les travaux de réhabilitation de l’ensemble des universités publiques et centres de recherche de Côte d’Ivoire, pour tenir le délai de la rentrée universitaire en septembre 2012. Qui a dit que « danser sa vie excluait de faire des faux pas ! ». Ces travaux ont rendu, après la crise post-électorale, les structures d’enseignement Supérieur et de recherche scientifique en lieux fréquentables. Y compris par de très hautes personnalités internationales et ont rehaussé l’image de notre pays.
Mais, « nul n’est prophète en son pays ». En Côte d’Ivoire, les adversaires du régime en place et des partisans ont jeté Bacongo dans le grand bûcher national, l’accusant d’avoir détourné « rien moins que 110 ou 120 milliards de francs CFA » et le « rebaptisant » du nom du célèbre peintre « Picasso ». Pendant ce temps, Bacongo est fait Grand-Croix de l’Ordre des Palmes Académiques par ses pairs des pays membres du CAMES.
Dans l’histoire de cet organe d’évaluation des Structures de Recherche et des Chercheurs africains, seuls deux Présidents ont été élevés à cette distinction. L’argumentaire avancé par ses pairs du CAMES, pour distinguer le 7 Bacongo, est qu’à la sortie d’une aussi longue crise comme celle qu’a connue notre pays, aucun autre pays n’aurait pu faire ce que la Côte d’Ivoire a fait dans le domaine de l’Enseignement Supérieur. Notamment, par l’amélioration des infrastructures universitaires et de recherche et les reformes académiques mises en œuvre.
A cet égard comment ne pas souligner, particulièrement, l’uniformisation de la rentrée sur tous les campus et la régularisation des années académiques.
L’ouverture d’esprit et le sens du dialogue que l’on lui reconnait, ont fait date au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, où il a atterri en 2014.
En effet, les syndicats des fonctionnaires, tout secteur confondu, étaient régulièrement reçus dans les locaux relookés de la Fonction Publique. Ce qui a permis des discussions ouvertes, franches et sans tabous sur tous les sujets, dans le sens de l’amélioration des conditions de travail et de vie des fonctionnaires. Il en est ainsi de l’amélioration des profils de carrière, notamment celui des secrétaires après 30 ans d’une longue attente, du déblocage indiciaire des salaires et des avancements, etc. C’est avec le Ministre Bacongo également qu’on a assisté à un regain de motivation auprès des agents du Ministère de la Fonction Publique. La ponctualité, la célérité dans le traitement des dossiers, le moins de contact possible entre les usagers et agents de la Fonction Publique, ont vite fait de placer ce Ministère, autrefois attaqué sur sa lourdeur ou encore la corruption, sur les sillons de l’émergence. Sous l’ère Bacongo, la délivrance des actes était passée de 12 ou 24 mois d’attente à 1 ou 3 mois, sans contact direct avec les agents, puisque tout se faisait en ligne. Les fonctionnaires avaient pris l’habitude d’être à leurs postes de travail, de manière assidue et à l’heure, grâce aux visites inopinées opérées par des agents du Ministère de la Fonction Publique en charge du contrôle des effectifs et de présence.
Toujours dans sa quête d’une administration publique moderne, le Ministre Bacongo a repris et finalisé la réforme du SIGFAE (Système Intégré de Gestion des Fonctionnaires et agents de l’Etat), avant d’entamer le processus de numérisation des archives, avec pour objectif : zéro déplacement pour consulter et disposer des actes administratifs ; zéro mois d’attente entre le dernier salaire et la première pension.
Le Ministère de la Fonction Publique était devenu une vraie administration à l’écoute des citoyens par l’interactivité qui existait désormais entre les usagers et le Cabinet du Ministre via l’outil informatique. C’est à juste titre que ce Ministère, à travers sa Direction Générale de la Réforme Administrative et de l’Informatisation, s’est vu décerner le prix d’excellence de la meilleure Administration Publique en 2015. Cette consécration trouve sa genèse dans la transformation qualitative des locaux du Ministère de la Fonction Publique opérée par le Ministre Bacongo. En son temps, il avait dit : « la réhabilitation morale des fonctionnaires, passe par l’amélioration des conditions de travail, gage d’un bon rendement, à travers la réhabilitation physique des infrastructures ».
Nous ne terminerons pas ce dossier sur les acquis du Ministre CISSE Bacongo dans l’exercice de ses différentes fonctions sans faire référence à sa vie politique. Dans la commune de koumassi qui l’a élu à deux reprises, Député à l’Assemblée Nationale, les actes de Bacongo, en faveur des populations de cette commune, ne se comptent plus : Don d’ambulance médicalisée, réhabilitation des deux lycées municipaux qui étaient en ruine, réhabilitation de la grande mosquée et aménagement de la Paroisse Notre Dame de l’Assomption, etc. Autant d’actions, qui lui ont valu le surnom de bâtisseur.
C’est pourquoi, on peut affirmer, sans ambages : « CISSE Bacongo, Commandeur dans l’Ordre du Mérite National », est plus que mérité.
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