13 millions de matériels et produits sanitaires composés de transfuseur pour poche de sang, de plasti groupe pour groupage sanguin, de réfrigérateur banque de sang, de lits, de table d’examen gynécologique, de glacière etc…. c’est le don fait par le Dr Konaté Seydou directeur général du centre nationale de transfusion sanguine, par ailleurs cadres d’Ayamé à l’hôpital général de ladite ville. La cérémonie officielle de remise de ce matériel a donné lieu à une fête populaire le vendredi 25 août dernier dans l’enceinte de l’hôpital général d’Ayamé en présence des autorités administratives coutumières et politiques. Dans son allocution le donateur a justifié le sens de son geste en ces termes. ‘’ Il est impossible de mettre en place un programme de santé, s’il n’y a pas de produits et matériel, votre santé nous tient à cœur. Nous n’avons pas pu rester insensibles au cri de détresse du directeur général de l’hôpital’’. Pour lui ce geste impactera l’hôpital en faisant de lui un hôpital de référence pourvoyeur de santé. ‘’ Chaque fois que notre intervention pourra vous aider nous serons présents’’ a-t-il dit avant d’annoncer ceci :’’ Ma pompe de sang vous est ouverte’.
Dr Konaté a aussi appelé les cadres d’Ayamé à l’union et à la fraternité afin de conjuguer les efforts pour l’épanouissement de la cité. A sa suite, le père Honoré Tanoh Kpangni directeur général de l’hôpital général d’Ayamé a dit sa gratitude au donateur avant d’égrener un chapelet de doléances en l’endroit des cadres, élus et fils d’Ayamé et de la région du Sud Comoë. ‘’ L’heure est grave et n’est pas aux spéculations. En ma qualité de premier responsable, je mesure l’ampleur des besoins, des soucis, des récriminations des populations à l’hygiène, la qualité des prestations, le besoins sans cesse croissant des agents concernant les primes, les intéressements mensuels, les motivations financières…, nous avons fait un recensement systématique des besoins en infrastructures et en structure, dans la perspective d’une réhabilitation profonde et d’une restauration efficiente. Dans l’urgence nous avons besoin de sauver les salaires du mois de certains de nos collaborateurs. Nos signaux sont au rouge. Nous voudrions renouveler les matelas, les draps, le sanitaire et les carreaux du service de médecine et de chirurgie’’. A-t-il plaidé. Il a aussi demandé aux cadres de la ville de tout mettre en œuvre pour doter l’hôpital d’une deuxième ambulance et d’un véhicule de liaison. Signalons que l’hôpital général d’Ayamé a été officiellement ouvert depuis le 11 septembre 1993 et était un hôpital de référence dans la région du fait de sa gestion par des Italiens. Depuis ceux-ci se sont retirés et l’hôpital peine à retrouver son lustre d’antan.
C. K.
Dr Konaté a aussi appelé les cadres d’Ayamé à l’union et à la fraternité afin de conjuguer les efforts pour l’épanouissement de la cité. A sa suite, le père Honoré Tanoh Kpangni directeur général de l’hôpital général d’Ayamé a dit sa gratitude au donateur avant d’égrener un chapelet de doléances en l’endroit des cadres, élus et fils d’Ayamé et de la région du Sud Comoë. ‘’ L’heure est grave et n’est pas aux spéculations. En ma qualité de premier responsable, je mesure l’ampleur des besoins, des soucis, des récriminations des populations à l’hygiène, la qualité des prestations, le besoins sans cesse croissant des agents concernant les primes, les intéressements mensuels, les motivations financières…, nous avons fait un recensement systématique des besoins en infrastructures et en structure, dans la perspective d’une réhabilitation profonde et d’une restauration efficiente. Dans l’urgence nous avons besoin de sauver les salaires du mois de certains de nos collaborateurs. Nos signaux sont au rouge. Nous voudrions renouveler les matelas, les draps, le sanitaire et les carreaux du service de médecine et de chirurgie’’. A-t-il plaidé. Il a aussi demandé aux cadres de la ville de tout mettre en œuvre pour doter l’hôpital d’une deuxième ambulance et d’un véhicule de liaison. Signalons que l’hôpital général d’Ayamé a été officiellement ouvert depuis le 11 septembre 1993 et était un hôpital de référence dans la région du fait de sa gestion par des Italiens. Depuis ceux-ci se sont retirés et l’hôpital peine à retrouver son lustre d’antan.
C. K.