Depuis 2012, soit 6 mois après le début effectif de l’exercice du pouvoir d’Etat par le Président Alassane, un renforcement de la confiance des milieux d’affaires et des institutions internationales envers la Côte d’Ivoire ont permis une reprise économique plutôt forte (taux de croissance moyen 8.5/9% l’an).
Une forte attractivité de la destination Côte d’Ivoire auprès des nombreux investisseurs internationaux est effective. Parmi les retours et les arrivées remarqués, on peut citer pèle mêle les sièges et représentations des organismes internationaux comme la BAD, l’ICCO, Afreximbank…, mais aussi de belles entreprises dans tous les secteurs économiques, particulièrement dans le secteur du BTP, du transport, des Tics, de la Grande Distribution, de l’industrie Agro-Alimentaire, pour ne citer que ceux-ci.
Une diversification économique relativement bien équilibrée par rapport aux autres pays de la sous-région. Ainsi notons les chiffres clés ci-dessous :
• 22% du PIB secteur primaire,
• 22% du PIB secteur secondaire et,
• 34% du PIB secteur tertiaire.
Un potentiel agricole, industriel et minier unique en Afrique de l’ouest francophone. La Côte d’Ivoire, est redevenue une puissance économique régionale avec la gouvernance du Président OUATTARA disent les experts.
• L’économie ivoirienne représente 40% du PIB de l’UEMOA et 63% de l’industrie de ladite zone, c’est la première économie de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
• Le PIB par tête d’habitant est de 1.000 euros soit 28 milliards d’euros au niveau national,
• Une inflation maitrisée entre 1.3 / 2% l’an,
• Une population active en 2014 représentant 48% de la population totale dont 89% des emplois est dans le secteur informel, 5% dans le secteur privé formel et 4% dans le secteur public et parapublic,
• 41% de la population à moins de 15 ans, l’âge médian étant 19 ans.
Avec de telles données, vérifiables, comment peut-on prétendre que rien n’a été fait ?
La présente contribution vise à donner la photographie actuelle nette de cinq (5) secteurs clés impactant directement le quotidien des populations d’un pays, d’une région, d’un département, d’un village.
Ces secteurs clés sont :
1. 1. la santé ;
2. 2. l’éducation ;
3. 3. l’électricité
4. 4. l’eau ;
5. 5. la route.
Il s’agira dans la présente contribution de porter à la connaissance des ivoiriens, les indicateurs de mesure de l’amélioration du cadre de vie des populations au regard des promesses du Président, quoique cet exercice a été déjà fait à maintes reprises.
Nous traiterons des cinq secteurs cités sus-dessus en commençant bien entendu par le secteur de l’électricité, dont la vitalité ou la carence impacte tout le système.
En notre qualité d’observateur critique de l’action gouvernementale, mais et surtout en tant qu’ivoirien tout simplement.
Cette contribution vise donc à enrichir la banque de données, et cela secteur par secteur à l’effet de mettre les diverses opinions sur la même échelle afin de leurs permettre d’apprécier avec objectivité et toute en connaissance de cause.
Le secteur électrique ivoirien, il faut rappeler, existe depuis l’indépendance de notre pays, soit 57 ans. Sur une superficie qui est restée la même depuis. Notre analyse portera sur les périodes 1960 à 1990, 1990 à 2000, 2000 à 2010 et 2011 à 2017.
Ce secteur a joué un rôle essentiel dans le développement économique de notre pays en assurant les besoins de la croissance industrielle et en répondant à l’aspiration au mieux-être des populations. Les gouvernements successifs ont organisé cet instrument stratégique selon la structure publique, monopoliste et intégrée verticalement.
En effet, l’Etat a alloué d’importantes ressources et l’aide publique internationale massive venait en appui. Des progrès exceptionnels ont été enregistrés pendant les trois décennies avec une puissance installée du réseau interconnecté qui est passée de 35 MW en 1960 à 937 MW en 1984 dont 604 MW d’origine hydroélectrique et 333 MW d’origine thermique.
Avec la crise économique des années 1980 et face à un contexte international difficile, le modèle de gestion du secteur par une entreprise publique montre rapidement ses limites en raison essentiellement du ralentissement de la croissance de la demande, des difficultés croissantes à subventionner les tarifs, à financer les investissements par des emprunts internationaux et à faire face au service de la dette. Le secteur se caractérisait alors par :
* - rendement médiocre du réseau, avec des pertes supérieures à 20% ;
* - tarifs inadaptés ;
* - résultats financiers largement négatifs avec un réel risque de faillite ;
* - trésorerie du secteur est sérieusement compromise par l’augmentation des impayés.
Pour sauver ce secteur stratégique, un homme, Alassane OUATTARA, mène avec brio, une réforme qui permet, à partir du 1er novembre 1990 de séparer l’exploitation, confiée à un professionnel privé, de la gestion du patrimoine dont l’Etat continuera d’assurer l’entière responsabilité. Une convention de concession est signée entre l’Etat et la Compagnie Ivoirienne d’Electricité. Ce modèle, peut ne pas être le plus parfait du monde mais est cité en exemple par toutes les institutions d’analyse de gouvernance. De 1984 à 1999, cette puissance va passer à 1200 MW avec les projets de CIPREL et d’AZITO accroissant la production d’origine thermique de 506 MW.
De 2000 à 2010, cette puissance installée ne va progresser que par la location de groupes de production AGGREKO (environ 200 MW) pour s’établir à 1391 MW.
En 2011, la puissance totale installée s’établissait à 1391 MW. Ce qui nous permet d’affirmer que si de 1984 à 1999 la production d’énergie a connu une croissance de 22,56% en quinze (15) années, cette progression due à la location pour faire face au délestage observé entre 2008 et 2009 est de 13,73% sur 11 années.
Enfin, dès juin 2011 cette puissance a été portée à 1421 MW pour satisfaire la demande et s’établie en juillet 2017, soit six années après le début de l’exercice du pouvoir d’Etat par le Président Alassane OUATTARA à 2075 MW et sera portée à 2275 MW en novembre 2017 avec l’entrée en production de l’ensemble des turbines du barrage de Soubré (projet vieux de plus de 33 ans). Le taux de croissance de la production sur cette période est de 37,53% sur six années.
Tous ces efforts permettent à notre système électrique de produire 10.072.401 MWh brute, couvrant ainsi la consommation intérieure brute qui se situe à 8.424.235 MWh et d’exporter 1.648.318 MWh vers les pays voisins. Notons que production brute était de 5.993.959 MWh en 2011.
Aussi, la politique du mix énergétique mise en œuvre par le gouvernement va nécessairement influencer à terme les tarifs car le combustible (gaz, fuel, jet A1) compte pour un peu plus de 60% dans le coût de production d’un kilowattheure.
Or pour un barrage hydroélectrique le cours d’eau se substitue au combustible. En d’autres termes, le coût de l’électricité produite par le barrage de Soubré est inférieur à celui produit par la centrale thermique de CIPREL par exemple, donc la politique actuelle impacte forcément les tarifs de l’électricité dans notre pays raison pour laquelle les tarifs en Côte d’Ivoire sont les plus bas de la sous-région et même que ceux pratiqués dans d’autres parties du continent. Raison évidente pour laquelle le tarif social appliqué aux couches considérées comme étant économiquement faibles et qui concerne 592.189 abonnés n’a connu aucune variation à la hausse nonobstant les coûts de facteurs de production.
De plus, le gouvernement du Président OUATTARA a fait du développement des énergies renouvelables une priorité nationale, au regard des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat.
Ainsi, des projets de production d’énergie ont été lancés à Odienné, Gagnoa, Boundiali et Korhogo pour une capacité additionnelle de 150 MW contre une production renouvelable de 0 MW jusqu’à 2011.
Cette politique va contribuer elle aussi, à maintenir les tarifs à des niveaux à la portée des consommateurs les plus économiquement faibles. Enfin quand nous observons le plan de production d’énergie adopté par le gouvernement dans le cadre du dernier Conseil Présidentiel sur l’énergie, les ivoiriens doivent ont des raisons suffisantes d’espérer une baisse des tarifs ou tout au moins une stabilisation de ceux-ci. La raison essentielle, est la part que représentera les énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolienne) dans la puissance totale installée qui sera portée à un peu plus de 4000 MW.
En effet, la mise sur le réseau des sources de production alternatives (BIOKALA, SINGROBO, GRIGBO-POPOLI, LOUGA, DABOITIE, TIBOTO) pour une puissance additionnelle de 1654 MW en 2020.
Bien entendu, cette vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire, le Hub énergétique de l’Afrique de l’Ouest est accompagnée par une politique de réhabilitation et de renforcement du réseau de HT et MT (transport haute et moyenne tension). D’importants investissements ont été réalisés. On pourra citer notamment :
La construction des postes sources (HTB)
1. 1. poste de Anani
2. 2. poste de Bingerville
3. 3. poste de Grand-Bassam
4. 4. poste de PK24 (nouvelle zone industrielle)
5.
Comme pour dire, produire de l’énergie est un premier objectif, mais il faut la transporter pour la mettre à la disposition des consommateurs nécessite des gros investissements. Enfin, la construction de plus de 340 postes de distribution (HTA) sur toute l’étendue du territoire dans le cadre d’un programme en deux phase dont la première était de construire 140 postes entre 2012 et 2014 et la seconde 200 postes, de 2015 à 2016.
Aussi, la mise en œuvre du Programme Electricité Pour Tous (PEPT), a boosté le nombre d’ivoiriens ayant accès à un abonnement. Ainsi, se sont 198.336 nouveaux branchements qui ont été effectués entre 2015 et 2016.
Pour ce qui concerne le sous-secteur distribution, il est important de rappeler qu’en 2011, les chiffres indiquaient un réel déséquilibre au regard de la répartition des investissements en matière d’électrification rurale. Une classification faite au regard des taux nous donnait 6 groupes que sont :
* • groupe 1 - taux inférieur à 15%
* • groupe 2 – taux compris entre 15 et 30%
* • groupe 3 – taux compris entre 30 et 50%
* • groupe 4 – taux compris entre 70 et 90%
* • groupe 5 – taux compris entre 90 et 100%
* • groupe 6 – taux compris entre 90 et 100%
Pour corriger l’inégale répartition géographique des programmes d’électrification rurale, des critères objectifs nouveaux ont été élaborés. La mise en œuvre rigoureuse de cette politique transparente permet d’espérer l’électrification de toutes les localités de notre pays à l’horizon 2020.
Ainsi, Le nombre de localités électrifiées est passé de 2847 en 2011 à 4639 en juillet 2017 soit une moyenne une moyenne de 298 localités par an contre une moyenne de 55 localités sur 51 ans. Soit 1792 localités électrifiées sur la même période.
Enfin, la disponibilité de l’énergie a permis l’électrification des localités qui attendaient d’être connectées au réseau nationale depuis plus de cinquante ans. Ce tableau indique de façon claire le taux d’électrification de tous les départements de notre pays de 2011 à ce jour, donc ceux du nord y compris. La disponibilité de l’énergie dans les localités électrifiées et en cours d’électrification permet à ces localités de bénéficier des services sociaux importants, notamment l’eau potable.
Une forte attractivité de la destination Côte d’Ivoire auprès des nombreux investisseurs internationaux est effective. Parmi les retours et les arrivées remarqués, on peut citer pèle mêle les sièges et représentations des organismes internationaux comme la BAD, l’ICCO, Afreximbank…, mais aussi de belles entreprises dans tous les secteurs économiques, particulièrement dans le secteur du BTP, du transport, des Tics, de la Grande Distribution, de l’industrie Agro-Alimentaire, pour ne citer que ceux-ci.
Une diversification économique relativement bien équilibrée par rapport aux autres pays de la sous-région. Ainsi notons les chiffres clés ci-dessous :
• 22% du PIB secteur primaire,
• 22% du PIB secteur secondaire et,
• 34% du PIB secteur tertiaire.
Un potentiel agricole, industriel et minier unique en Afrique de l’ouest francophone. La Côte d’Ivoire, est redevenue une puissance économique régionale avec la gouvernance du Président OUATTARA disent les experts.
• L’économie ivoirienne représente 40% du PIB de l’UEMOA et 63% de l’industrie de ladite zone, c’est la première économie de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
• Le PIB par tête d’habitant est de 1.000 euros soit 28 milliards d’euros au niveau national,
• Une inflation maitrisée entre 1.3 / 2% l’an,
• Une population active en 2014 représentant 48% de la population totale dont 89% des emplois est dans le secteur informel, 5% dans le secteur privé formel et 4% dans le secteur public et parapublic,
• 41% de la population à moins de 15 ans, l’âge médian étant 19 ans.
Avec de telles données, vérifiables, comment peut-on prétendre que rien n’a été fait ?
La présente contribution vise à donner la photographie actuelle nette de cinq (5) secteurs clés impactant directement le quotidien des populations d’un pays, d’une région, d’un département, d’un village.
Ces secteurs clés sont :
1. 1. la santé ;
2. 2. l’éducation ;
3. 3. l’électricité
4. 4. l’eau ;
5. 5. la route.
Il s’agira dans la présente contribution de porter à la connaissance des ivoiriens, les indicateurs de mesure de l’amélioration du cadre de vie des populations au regard des promesses du Président, quoique cet exercice a été déjà fait à maintes reprises.
Nous traiterons des cinq secteurs cités sus-dessus en commençant bien entendu par le secteur de l’électricité, dont la vitalité ou la carence impacte tout le système.
En notre qualité d’observateur critique de l’action gouvernementale, mais et surtout en tant qu’ivoirien tout simplement.
Cette contribution vise donc à enrichir la banque de données, et cela secteur par secteur à l’effet de mettre les diverses opinions sur la même échelle afin de leurs permettre d’apprécier avec objectivité et toute en connaissance de cause.
Le secteur électrique ivoirien, il faut rappeler, existe depuis l’indépendance de notre pays, soit 57 ans. Sur une superficie qui est restée la même depuis. Notre analyse portera sur les périodes 1960 à 1990, 1990 à 2000, 2000 à 2010 et 2011 à 2017.
Ce secteur a joué un rôle essentiel dans le développement économique de notre pays en assurant les besoins de la croissance industrielle et en répondant à l’aspiration au mieux-être des populations. Les gouvernements successifs ont organisé cet instrument stratégique selon la structure publique, monopoliste et intégrée verticalement.
En effet, l’Etat a alloué d’importantes ressources et l’aide publique internationale massive venait en appui. Des progrès exceptionnels ont été enregistrés pendant les trois décennies avec une puissance installée du réseau interconnecté qui est passée de 35 MW en 1960 à 937 MW en 1984 dont 604 MW d’origine hydroélectrique et 333 MW d’origine thermique.
Avec la crise économique des années 1980 et face à un contexte international difficile, le modèle de gestion du secteur par une entreprise publique montre rapidement ses limites en raison essentiellement du ralentissement de la croissance de la demande, des difficultés croissantes à subventionner les tarifs, à financer les investissements par des emprunts internationaux et à faire face au service de la dette. Le secteur se caractérisait alors par :
* - rendement médiocre du réseau, avec des pertes supérieures à 20% ;
* - tarifs inadaptés ;
* - résultats financiers largement négatifs avec un réel risque de faillite ;
* - trésorerie du secteur est sérieusement compromise par l’augmentation des impayés.
Pour sauver ce secteur stratégique, un homme, Alassane OUATTARA, mène avec brio, une réforme qui permet, à partir du 1er novembre 1990 de séparer l’exploitation, confiée à un professionnel privé, de la gestion du patrimoine dont l’Etat continuera d’assurer l’entière responsabilité. Une convention de concession est signée entre l’Etat et la Compagnie Ivoirienne d’Electricité. Ce modèle, peut ne pas être le plus parfait du monde mais est cité en exemple par toutes les institutions d’analyse de gouvernance. De 1984 à 1999, cette puissance va passer à 1200 MW avec les projets de CIPREL et d’AZITO accroissant la production d’origine thermique de 506 MW.
De 2000 à 2010, cette puissance installée ne va progresser que par la location de groupes de production AGGREKO (environ 200 MW) pour s’établir à 1391 MW.
En 2011, la puissance totale installée s’établissait à 1391 MW. Ce qui nous permet d’affirmer que si de 1984 à 1999 la production d’énergie a connu une croissance de 22,56% en quinze (15) années, cette progression due à la location pour faire face au délestage observé entre 2008 et 2009 est de 13,73% sur 11 années.
Enfin, dès juin 2011 cette puissance a été portée à 1421 MW pour satisfaire la demande et s’établie en juillet 2017, soit six années après le début de l’exercice du pouvoir d’Etat par le Président Alassane OUATTARA à 2075 MW et sera portée à 2275 MW en novembre 2017 avec l’entrée en production de l’ensemble des turbines du barrage de Soubré (projet vieux de plus de 33 ans). Le taux de croissance de la production sur cette période est de 37,53% sur six années.
Tous ces efforts permettent à notre système électrique de produire 10.072.401 MWh brute, couvrant ainsi la consommation intérieure brute qui se situe à 8.424.235 MWh et d’exporter 1.648.318 MWh vers les pays voisins. Notons que production brute était de 5.993.959 MWh en 2011.
Aussi, la politique du mix énergétique mise en œuvre par le gouvernement va nécessairement influencer à terme les tarifs car le combustible (gaz, fuel, jet A1) compte pour un peu plus de 60% dans le coût de production d’un kilowattheure.
Or pour un barrage hydroélectrique le cours d’eau se substitue au combustible. En d’autres termes, le coût de l’électricité produite par le barrage de Soubré est inférieur à celui produit par la centrale thermique de CIPREL par exemple, donc la politique actuelle impacte forcément les tarifs de l’électricité dans notre pays raison pour laquelle les tarifs en Côte d’Ivoire sont les plus bas de la sous-région et même que ceux pratiqués dans d’autres parties du continent. Raison évidente pour laquelle le tarif social appliqué aux couches considérées comme étant économiquement faibles et qui concerne 592.189 abonnés n’a connu aucune variation à la hausse nonobstant les coûts de facteurs de production.
De plus, le gouvernement du Président OUATTARA a fait du développement des énergies renouvelables une priorité nationale, au regard des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat.
Ainsi, des projets de production d’énergie ont été lancés à Odienné, Gagnoa, Boundiali et Korhogo pour une capacité additionnelle de 150 MW contre une production renouvelable de 0 MW jusqu’à 2011.
Cette politique va contribuer elle aussi, à maintenir les tarifs à des niveaux à la portée des consommateurs les plus économiquement faibles. Enfin quand nous observons le plan de production d’énergie adopté par le gouvernement dans le cadre du dernier Conseil Présidentiel sur l’énergie, les ivoiriens doivent ont des raisons suffisantes d’espérer une baisse des tarifs ou tout au moins une stabilisation de ceux-ci. La raison essentielle, est la part que représentera les énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolienne) dans la puissance totale installée qui sera portée à un peu plus de 4000 MW.
En effet, la mise sur le réseau des sources de production alternatives (BIOKALA, SINGROBO, GRIGBO-POPOLI, LOUGA, DABOITIE, TIBOTO) pour une puissance additionnelle de 1654 MW en 2020.
Bien entendu, cette vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire, le Hub énergétique de l’Afrique de l’Ouest est accompagnée par une politique de réhabilitation et de renforcement du réseau de HT et MT (transport haute et moyenne tension). D’importants investissements ont été réalisés. On pourra citer notamment :
La construction des postes sources (HTB)
1. 1. poste de Anani
2. 2. poste de Bingerville
3. 3. poste de Grand-Bassam
4. 4. poste de PK24 (nouvelle zone industrielle)
5.
Comme pour dire, produire de l’énergie est un premier objectif, mais il faut la transporter pour la mettre à la disposition des consommateurs nécessite des gros investissements. Enfin, la construction de plus de 340 postes de distribution (HTA) sur toute l’étendue du territoire dans le cadre d’un programme en deux phase dont la première était de construire 140 postes entre 2012 et 2014 et la seconde 200 postes, de 2015 à 2016.
Aussi, la mise en œuvre du Programme Electricité Pour Tous (PEPT), a boosté le nombre d’ivoiriens ayant accès à un abonnement. Ainsi, se sont 198.336 nouveaux branchements qui ont été effectués entre 2015 et 2016.
Pour ce qui concerne le sous-secteur distribution, il est important de rappeler qu’en 2011, les chiffres indiquaient un réel déséquilibre au regard de la répartition des investissements en matière d’électrification rurale. Une classification faite au regard des taux nous donnait 6 groupes que sont :
* • groupe 1 - taux inférieur à 15%
* • groupe 2 – taux compris entre 15 et 30%
* • groupe 3 – taux compris entre 30 et 50%
* • groupe 4 – taux compris entre 70 et 90%
* • groupe 5 – taux compris entre 90 et 100%
* • groupe 6 – taux compris entre 90 et 100%
Pour corriger l’inégale répartition géographique des programmes d’électrification rurale, des critères objectifs nouveaux ont été élaborés. La mise en œuvre rigoureuse de cette politique transparente permet d’espérer l’électrification de toutes les localités de notre pays à l’horizon 2020.
Ainsi, Le nombre de localités électrifiées est passé de 2847 en 2011 à 4639 en juillet 2017 soit une moyenne une moyenne de 298 localités par an contre une moyenne de 55 localités sur 51 ans. Soit 1792 localités électrifiées sur la même période.
Enfin, la disponibilité de l’énergie a permis l’électrification des localités qui attendaient d’être connectées au réseau nationale depuis plus de cinquante ans. Ce tableau indique de façon claire le taux d’électrification de tous les départements de notre pays de 2011 à ce jour, donc ceux du nord y compris. La disponibilité de l’énergie dans les localités électrifiées et en cours d’électrification permet à ces localités de bénéficier des services sociaux importants, notamment l’eau potable.