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Économie Publié le mercredi 20 septembre 2017 | APA

L’économie cacaoyère durable au menu d’une réunion internationale à Abidjan

© APA Par DR
Un cacaoyer
Abidjan (Côte d’Ivoire) - La 96ème session du Conseil international de cacao couplée avec la réunion annuelle conjointe de l’organisation internationale du cacao-Union européenne et ACP se tient depuis lundi à Abidjan avec au menu l’économie cacaoyère durable, a constaté APA, mardi, dans la capitale économique ivoirienne.

La deuxième journée de cette rencontre a été consacrée à l’économie cacaoyère mondiale qui est éprouvée depuis quelques années. Les travaux permettront de rédiger et d’adopter un agenda pour une économie cacaoyère durable, amis également d’élaborer un plan d’action stratégique mondiale avec des mesures spécifiques.

La Côte d’Ivoire premier producteur mondial du cacao avec plus de 2 millions de tonnes devant le Ghana attend avec beaucoup d’intérêt les décisions et recommandations qui sortiront de ces travaux qui prennent fin vendredi.

Les cours du cacao ont connu une chute de 40% sur le marché mondial depuis début 2017. Cette situation est due à une surproduction et à une consommation moindre que celle attendue. La Côte d’Ivoire, pays leader, devrait atteindre une production record de 2,01 millions de tonnes pour la campagne en cours.

Le siège de l’Organisation internationale du cacao (Icco) a été délocalisé de Londres à Abidjan depuis janvier 2017. L’organisation a tenue en avril la première réunion annuelle. Au cours de cette deuxième rencontre, les membres comptent réviser l’accord international de 2010 sur le cacao.

En vue de profiler le texte, le Groupe de travail sur la révision de l’Accord international sur le cacao de 2010 s’était réuni les 17 et 18 juillet à Bruxelles au secrétariat du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour discuter sur les réglementations de l’organisation.
«Les discussions ont abouti au constat que ledit accord comporte des failles qui ne lui permettent plus de répondre idéalement aux enjeux auxquels fait actuellement face le secteur cacaoyer mondial », mentionne une note de l’Icco.

Deux hypothèses ont été envisagées, notamment le maintien en vigueur l’Accord international sur le cacao de 2010, mais en corrigeant certaines dispositions conformément à son article 63, pour en améliorer la pertinence ou en débutant le processus de renégociation d’un nouvel accord.

Les recommandations des membres devront être soumises au Comité administratif et financier, avant la décision finale qui devra être prise par le Conseil international du cacao.

MC/ls/
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