Bocanda - Expert national en cohésion sociale au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Peyogori Ouattara préconise aux populations de privilégier la voie traditionnelle dans le règlement des conflits au détriment du judiciaire parce qu'elle préserve la paix et la cohésion.
Au cours d'un échange, vendredi, avec les leaders de communautés à la bibliothèque municipale de Bocanda sur le thème "la gestion des conflits communautaires", Ouattara a expliqué qu'il existe trois modes de résolution des conflits, à savoir la gestion traditionnelle, la gestion administrative et la voie judiciaire.
Il les a invités à songer à la paix et à la cohésion sociale avant de choisir le mode de règlement dans les conflits qu'ils auront à gérer.
"Réglez d'abord les problèmes sur place en vous appuyant sur nos us et coutumes, nos traditions et surtout sur les alliances inter-ethniques qui ont l'avantage de faciliter le règlement des conflits tout en préservant la paix entre les communautés", a- t- il proposé.
Prenant l'exemple du peuple Djimini , l’expert en cohésion sociale a révélé que lorsqu’il y a un conflit, "c’est le forgeron qu'on envoie demander pardon, parce la tradition enseigne qu'un Djimini n'a pas le droit de refuser le pardon d'un forgeron, au risque de mourir s'il mange tout ce qui est cultivé avec ce que ce dernier fabrique", a-t-il rappelé.
Il a invité ses interlocuteurs à avoir recours au règlement administratif ou judiciaire si et seulement si toutes les voies de recours sont utilisées "ou si vous n'avez pas d'autres solutions car, nos populations considèrent qu’aller à la gendarmerie ou en justice est un déshonneur, donc source de frustration pour elles", a fait remarquer le conférencier.
kkc/bsp/kp
Au cours d'un échange, vendredi, avec les leaders de communautés à la bibliothèque municipale de Bocanda sur le thème "la gestion des conflits communautaires", Ouattara a expliqué qu'il existe trois modes de résolution des conflits, à savoir la gestion traditionnelle, la gestion administrative et la voie judiciaire.
Il les a invités à songer à la paix et à la cohésion sociale avant de choisir le mode de règlement dans les conflits qu'ils auront à gérer.
"Réglez d'abord les problèmes sur place en vous appuyant sur nos us et coutumes, nos traditions et surtout sur les alliances inter-ethniques qui ont l'avantage de faciliter le règlement des conflits tout en préservant la paix entre les communautés", a- t- il proposé.
Prenant l'exemple du peuple Djimini , l’expert en cohésion sociale a révélé que lorsqu’il y a un conflit, "c’est le forgeron qu'on envoie demander pardon, parce la tradition enseigne qu'un Djimini n'a pas le droit de refuser le pardon d'un forgeron, au risque de mourir s'il mange tout ce qui est cultivé avec ce que ce dernier fabrique", a-t-il rappelé.
Il a invité ses interlocuteurs à avoir recours au règlement administratif ou judiciaire si et seulement si toutes les voies de recours sont utilisées "ou si vous n'avez pas d'autres solutions car, nos populations considèrent qu’aller à la gendarmerie ou en justice est un déshonneur, donc source de frustration pour elles", a fait remarquer le conférencier.
kkc/bsp/kp
