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Société Publié le mercredi 22 novembre 2017 |

Cérémonie de lancement officiel de l’abonnement de l’université Alassane Ouattara à la bibliothèque numérique internationale Cyberlibris: allocution du président de l’université Alassane Ouattara

© Par DR
Cérémonie de lancement officiel de l’abonnement de l’université Alassane Ouattara à la bibliothèque numérique internationale Cyberlibris
Mardi 21 novembre 2017. Bouaké. Cérémonie de lancement officiel de l’abonnement de l’université Alassane Ouattara à la bibliothèque numérique internationale Cyberlibris.
Monsieur le Représentant de Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Monsieur le représentant du Président du Conseil régional,
Madame la représentante du Maire de Bouaké,
Monsieur le Président Directeur Général de la Bibliothèque numérique internationale CYBERLIBRIS,
Madame et Monsieur les Vice-Présidents,
Monsieur le Secrétaire général,
Madame et Messieurs les Doyens des UFR,
Mesdames et Messieurs les Directeurs de Centres et Chefs de services,
Monsieur le Président de l’Association des parents d’étudiants,
Mesdames et Messieurs les Enseignants-Chercheurs,
Chers collaborateurs du personnel administratif et technique,
Chers étudiants,
Chers amis de la presse,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
L’équipe dirigeante de l’Université Alassane Ouattara est particulièrement heureuse de vous accueillir, dans ses locaux, en raison du sens qu’appelle l’événement qui nous réunit ce matin, à savoir l’abonnement de nos étudiants à une bibliothèque numérique internationale aux vertus éducatives et pédagogiques singulières, entendez Cyberlibris. Nous avons tenu à marquer solennellement cet événement afin de permettre aux principaux bénéficiaires de cette opération, c’est-à-dire les étudiants et avec eux, les autorités administratives, les enseignants-chercheurs, les parents d’étudiants, de prendre, in concreto, la pleine mesure de l’importance d’une bibliothèque numérique éducative et pédagogique au sein du nouveau système d’Enseignement supérieur dans lequel se sont engagées toutes les Universités africaines, à savoir le système le LMD.
Biljanovic l’avait déjà bien perçu en 1988 quand il affirmait ce qui suit :
« Le développement technologique d’aujourd’hui se caractérise par le déplacement des techniques classiques, principalement axées sur les matières premières et l’énergie, vers les nouvelles technologies axées sur la matière grise. Cette tendance donne à la connaissance l’importance stratégique qu’avaient autrefois les minerais et le pétrole […] Le modèle de l’Université nouvelle devrait être construit autour du triangle technologie-éducation-sciences et des mécanismes susceptibles d’articuler ce triangle devrait être mis en place ».
L’Université Alassane Ouattara, ayant à son tour bien perçu les enjeux du triangle « technologie-éducation-sciences » et de l’intégration d’une culture technoscientifique de qualité, n’a cessé de polariser ses actions sur la mobilisation des ressources financières et matérielles destinées à optimiser les performances de ses enseignants-chercheurs, à améliorer et démocratiser l’accès à la connaissance scientifique de ses étudiants. Elle tente ainsi de répondre aux exigences de la mondialisation des cursus et de compétitivité des universités africaines que commande et recommande le LMD.
Que peut-on offrir de mieux, à l’ère du numérique et du système LMD, à nos étudiants véritablement avides de Savoir qui fréquentent assidument ce temple du Savoir scientifique et éthicologique qu’est l’Université Alassane Ouattara (UAO)?
La recherche, faut-il le rappeler, est l’un des principaux indicateurs de qualité de l’Enseignement supérieur.
Ainsi, au-delà des besoins domestiques partiellement satisfaits, les étudiants ont besoin d’être reliés aux meilleurs réseaux mondiaux de la documentation scientifique pour franchir le mur d’ignorance érigé à certains niveaux par des bibliothèques traditionnelles au contenu bien souvent insuffisant et obsolète. En la matière, la bibliothèque numérique internationale Cyberlibris, rattachée à des centaines de maisons d’édition, offre aux étudiants l’accès à des ressources en ligne en mettant à leur disposition des dizaines de milliers d’ouvrages de référence.
Il est important de noter également que la particularité pédagogique et éducative de Cyberlibris se déploie à travers la possibilité qu’elle offre aux enseignants-chercheurs de suivre, d’orienter et de contrôler virtuellement les étudiants dans leur parcours documentaire, mettant ainsi pleinement en œuvre le tutorat que promeut le système LMD. Comme vous pouvez le constater, ces possibilités qu’offre Cyberlibris sont en parfaite relation de résonnance avec le modèle pédagogique que recommande le système LMD sous l’impulsion du CAMES. On peut donc comprendre le sens du partenariat conclu entre le CAMES et Cyberlibris en vue d’améliorer la documentation et les services offerts aux établissements d’enseignement supérieur.
C’est pourquoi l’UAO, toujours attentive aux besoins de ses principaux acteurs, a initié, au cours de l’année universitaire 2015 - 2016, la phase expérimentale de l’abonnement d’une centaine d’étudiants et d’enseignants-chercheurs à Cyberlibris.
Satisfaits des résultats de cette opération et soucieux de voir la tendance webophilique des étudiants se doubler d’une tendance gnoséophilique, nous avons décidé de leur offrir l’accès à la bibliothèque numérique internationale Cyberlibris pour l’année universitaire 2017-2018.
C’est le lieu d’adresser les remerciements de tous les acteurs de l’Université Alassane Ouattara à Monsieur François Lascaux, PDG de la bibliothèque numérique internationale Cyberlibris, qui a tenu à effectuer le déplacement, de Paris à Bouaké, pour présenter lui-même Cyberlibris, donner les clés permettant d’y accéder et montrer tous les avantages qui la caractérise.
Je tiens à préciser que l’UAO est la première Université publique de Côte d’Ivoire à offrir à ses étudiants un abonnement massif de qualité à une bibliothèque numérique internationale à hauteur de vingt millions (20 000 000) de francs CFA. Toutefois, pour des raisons budgétaires, cette seconde opération ne concernera que les étudiants dûment sélectionnés à partir de critères liés à l’exemplarité dans l’exercice des devoirs dont doivent s’acquitter les étudiants, l’excellence scientifique et la pacification de l’espace universitaire.

Cette initiative de l’UAO s’inscrit dans le prolongement du projet gouvernemental, connu sous les expressions « Un citoyen, un ordinateur » et « Un étudiant, un ordinateur ». Ce projet social, pour les étudiants de l’Université Alassane Ouattara, est entré dans sa phase active peu après la visite mémorable du Ministre de l’Economie numérique, porte-parole du gouvernement, Monsieur Koné Bruno, à l’Université Alassane Ouattara. C’était le 15 avril 2016. À l’occasion de cette visite, il n’a pas manqué de souligner, avec une pointe d’humour, le nombre important d’amis virtuels des étudiants, largement supérieur à celui de leurs amis dans le monde concret. Il montrait ainsi leur engouement pour le virtuel dont nous faisons une exploitation pédagogique et scientifique dans l’espoir qu’ils partageront avec la même boulimie la somme de connaissances qui s’y trouvent.
C’est pourquoi, je tiens à adresser également les remerciements de l’Université Alassane Ouattara au Chef de l’État et au Gouvernement pour cette belle initiative, destinée à accroitre les performances de nos étudiants. Vous permettrez, Mesdames et Messieurs, que j’exprime tout particulièrement ma gratitude à Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Bakayoko-Ly Ramata, pour sa vision d’un Enseignement supérieur marqué du sceau de l’Assurance Qualité. Ce à quoi il convient d’ajouter ses efforts remarquables en faveur du numérique dans l’espace académique avec pour illustration macroscopique le mode d’existence de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) et dans notre microcosme, cet abonnement à Cyberlibris qu’elle a accueilli avec enthousiasme.
Ces remerciements en direction de Madame le Ministre s’étendent également à son représentant, le Professeur Mérawa, qui a accompagné avec une dextérité remarquable l’implémentation du système LMD dans les Universités publiques de Côte d’Ivoire. Ce qui lui valut l’appellation de « Pape du LMD » par le Ministre Gnamien Konan et une décoration dans l’ordre du mérite ivoirien en 2015.

Etant donné que la qualité de la Recherche se mesure, entre autres, à l’aune du nombre et de la pertinence des données bibliométriques qui la structurent, je profite de l’occasion pour demander solennellement au Professeur Mérawa de transmettre à Madame le Ministre mon vœu fervent de voir le projet «Un étudiant, un ordinateur » se vêtir d’un autre apparat : « Un étudiant, un code Cyberlibris».

Je ne saurais achever mon propos sans remercier le Comité d’organisation de cette cérémonie et toutes les personnes présentes dans cet amphithéâtre archicomble, notamment les Autorités administratives et politiques de la ville de Bouaké, le Maire Nicolas Djibo et le Président du Conseil régional, Monsieur Jean Kouassi Abonoua et hors de Bouaké, les Présidents des Associations des parents d’étudiants : je pense au Capitaine Edouard Aka, venu d’Abidjan spécialement pour cette cérémonie et à Monsieur Kadio Aka qui aurait bien voulu être parmi nous. Enfin, je remercie la presse écrite, la presse en ligne, l’équipe de la Radiodiffusion télévision ivoirienne et surtout les étudiants pour leur mobilisation exemplaire qui témoigne de leur intérêt pour une documentation numérique mondialement compétitive, permettant d’aller à l’émergence avec des ressources humaines de qualité et sans claudication.

Je vous remercie.
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