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Politique Publié le lundi 22 janvier 2018 | Twins

Editorial/ Emergence de la Côte d’Ivoire, version Amadou Gon Coulibaly

© Twins Par DR
Cérémonie d`hommage des populations de la région de l`Agnéby-Tiassa au Président de la République, Alassane Ouattara
Le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly a présidé la cérémonie d`hommage des populations de la région de l`Agnéby-Tiassa au Président de la République, Alassane Ouattara, le 17 décembre 2017 à Agboville
Par référence au descendant de Gon Peleforo qui, depuis le 10 janvier 2017, préside aux destinées du gouvernement ivoirien.
Je vous invite à la visite de ce site inédit avec ses trois fenêtres tout aussi particulières.
Pour commencer, cliquons sur la première fenêtre :
1- Accueil-présentation
De la Direction et Contrôle des Grands travaux (DCGTX) où il a été recruté en 1983 par Antoine Cesareo, à la primature, où il a été nommé le 10 janvier 2017, en passant par le Secrétariat général de la Présidence de la République et divers autres postes ministériels dans une vie antérieure, « AGC » (pour les intimes) demeure un homme de devoirs et de missions.
Nouvelle mission donc : Conduire notre pays à l’émergence 2020.
Ce qui nous mène à la seconde fenêtre :
2- Axes de travail
Sitôt nommé, le Premier ministre inscrit sur sa tablette des axes de travail, en plus de quelques dossiers chauds :
D’abord, le coût de la vie : Concernant la lutte contre la vie chère, véritable serpent de mer, des mesures concrètes sont attendues avec impatience par les ivoiriens après l’annonce de la création, fin juin, d’un conseil national consacré à cette ¬question.
Ensuite, les matières premières :
La transformation des matières premières reste un point chaud à élucider urgemment. Car, c’est moins un problème de financement que de stratégie adéquate.
Puis, la santé : 85 à 90% de la population ivoirienne ne bénéficient d’aucune couverture sociale. La Couverture maladie universelle (CMU), lancée en décembre 2013, devait être effective en janvier 2015. C’est finalement en janvier 2018 qu’elle pourrait être généralisée. En attendant, les populations se plaignent du manque criant de prise en charge sociale.
De plus, sur la route pour l’émergence, existent des petits-nids-de poules, des cassis ou dos d’ânes et des chaussées dégarnies. Qui ont pour noms : insuffisance de distribution des fruits de la croissance ; fiscalité paralysante pour les entreprises et faible niveau de financement des activités économiques ; manque de politique d’incitation à la modernisation des entreprises du secteur informel ; niveau déplorable de l’inclusion financière (15% de taux de bancarisation).
On note aussi que l’effectivité de la mise en œuvre de la convention sur la commande publique, qui devait permettre aux Pmes de profiter des opportunités d’affaires du nouveau budget, est en souffrance.
Enfin, la dématérialisation des procédures administratives, notamment en matière fiscale, foncière ou de passation des marchés publics, n’est pas encore tout à fait une réalité.
Sans oublier le chômage, dont les principales causes sont attribuées à plusieurs facteurs parmi lesquels la demande globale, l’instabilité et la complexité du marché du travail. On observe que la situation reste avant tout un problème structurel, notamment sur le plan du système de production.
Au total, le nouvel homme fort du gouvernement est attendu sur 131 dossiers, répertoriés dans le Plan d’actions prioritaires (PAP, en remplacement du Programme de Travail Gouvernemental), sur la période 2017-2020.
Regardons alors ensemble le contenu de la troisième fenêtre :
3- Résultats attendus
Serein et imperturbable malgré ces nombreux défis, « le lion », comme le surnomment ses admirateurs, muni du PND 2016-2020 évalué à 30000 milliards de FCFA, n’a pas tardé à rugir.
Aussi, compte-t-il prendre des mesures pour permettre aux entreprises de profiter de l’embellie économique, créer de la richesse et donner à notre pays l’élan nécessaire pour son indépendance économique.
Le Président du Conseil de Concertation, conscient de ce que le nerf de la guerre est la compétitivité de notre économie, entend mettre en place une véritable politique de développement caractérisée par une croissance économique soutenue et durable combinée aux programmes d’emploi.
Ces priorités sont l’amélioration du climat des affaires, donc l’attractivité vis-à-vis du Secteur Privé et la poursuite de la politique d’investissements massifs dans les infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières, ferroviaires et énergétiques.
En charge du budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly projette de dégager des marges budgétaires suffisantes pour booster la consolidation des conditions de vie des populations et du capital humain.
C’est en cela que la mission du Comité de Concertation Etat- Secteur Privé est à rappeler. Servir d’interface entre l’Etat et le Secteur Privé pour une économie performante. Une mission qui nécessite de multiplier les stratégies et les courroies de transmission afin pour le CCESP, de jouer au mieux son rôle d’information, de médiation et de veille entre l’Etat et le Secteur Privé.
C’est pour parcourir ce site (d’un autre genre) qui doit nous mener à l’émergence, que le quinzième numéro de TWINS consacre sa Une au Premier ministre, chef du gouvernement, celui qui est chargé d’écrire la partition de l’action gouvernementale dans la symphonie de l’émergence.
Le chef d’orchestre de notre gouvernement qui, à l’occasion de la JNP 2017, a exécuté « la 1ère symphonie de Gon », entend nous jouer des notes sur le paysage économique de notre pays…en passant en revue les pesanteurs et les leviers sur lesquels il faudra jouer afin que la Côte d’Ivoire voie ses populations profiter des retombées de la croissance.

Bonne lecture et à très bientôt!
par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef
zokosebe@yahoo.fr
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