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Société Publié le samedi 10 février 2018 | AIP

Côte d’Ivoire/ Armand Claude Abanda dédicace son œuvre « Le fils du prélat » à Abidjan

Abidjan - « Le fils du prélat », une œuvre à caractère didactique, est une réflexion sur la prélature, les amours de jeunesse et leur conséquence sur la vie d’adulte, ainsi que les conditions de détention des présumés coupables dans les commissariats camerounais, a été présenté par son auteur, au public d'Abidjan.

Publié en 2005, à Yaoundé aux Éditions CLE, « Fils de prélat » est le produit de la plume d’un homme actif sur la scène publique camerounaise de nos jours, Armand Claude Abanda. Ce roman de 168 pages est un regard plus ou moins critique de la prélature catholique dont l’une des caractéristiques majeures est le renoncement à une vie de famille. La première de couverture parle d’elle-même avec l’image d’un enfant devant une paroisse. D’où provient ce zèle de curiosité à l’endroit de ce sujet qui prête toujours à scandale, s’interroge-t-on.

Dans cette nouvelle, l’auteur présente l’histoire du parcours d’un brillant prélat, qui, à 38 ans, devient cardinal et qui, un jour, pendant un procès où il est appelé à être témoin, se rend compte devant les yeux et les oreilles du monde qu’il est le père d’un garçon, celui-là même qui est assis sur le banc des accusés.

« En fait, Eric-Le bon Samaritain est le fruit d’une histoire d’amour entre deux collégiens en classe de Terminale. Et comme toujours, dans de telles situations à ce stade de la vie, Juliana, la mère d’Eric, sous le poids de la peur, ne parvient pas à dire à son amoureux qu’elle porte en elle le résultat de leur idylle", a précisé mercredi, Claude Abanda, lors de sa cérémonie de dédicace à la librairie Siloé située à Cocody Saint Jean.

D’autres thèmes comme le tribalisme viennent se greffer sur l’arbre de la narration et remettent sur la table des pratiques de favoritisme et de clientélisme au sein de notre société. L’auteur fait aussi une peinture assez négative sur les traitements inhumains subis par les présumés coupables dans les cellules de commissariat qui ne sont ni plus ni moins que des centres de torture.

Le roman s’ouvre sur une préface et se referme sur une postface qui nous renseigne que Fils de prélat a été écrit en 1986 quand son auteur Claude Abanda n’était qu’élève en classe de Terminale et curieusement publié 19 ans plus tard.

(AIP)

tg/fmo
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