Bloléquin - Des associations de commerçants du canton Bougalou, dans la localité de Bloléquin, dénoncent la récurrence des actes de rackets et menacent quant à une fermeture imminente des commerces, a appris l’AIP.
Selon le président des commerçants du campement chantier cacao, Méga Malik, le comportement des agents contrôleurs du ministère du Commerce et des agents des forces de l'ordre devient insupportable pour sa corporation.
« Les agents contrôleurs quant ils arrivent dans nos campements, ils ne tiennent pas compte de ce que vous soyez en règle et vous imposent une certaine somme sans toutefois vous remettre un reçu. Quand on réclame un reçu, ils menacent de saisir nos marchandises et de nous coller des amendes », a expliqué M. Méga.
Poursuivant, il a expliqué que, les vendredis, jour de marché dans la localité, les hommes en tenues exigent le paiement par les tenanciers de grandes surfaces, de la somme de 1000 francs CFA et de 500 francs CFA pour les petites.
« A chaque fois que les agents contrôleurs viennent dans notre campement, ils ne cessent de nous répéter qu'ils sont le caillou et nous l’œuf, et donc, nous avons tout intérêt à satisfaire à leurs désidératas », a renchéri le président des commerçants du campement de petit Bouaké, Issouf Djibril.
Il a plaidé pour une intervention des autorités pour les sortir de cette situation qu’il qualifie d’injuste.
Toutes les tentatives pour joindre le directeur régional du Commerce qui est basé à Guiglo sont restées vaines. Toutefois, le préfet de Blolequin, ayant été informé de la situation, dit avoir rencontré mardi, les responsables des forces de l'ordre pour leur demander de laisser les structures des collectivités décentralisées faire leur leur travail de perception des taxes.
(AIP)
gak/fmo
Selon le président des commerçants du campement chantier cacao, Méga Malik, le comportement des agents contrôleurs du ministère du Commerce et des agents des forces de l'ordre devient insupportable pour sa corporation.
« Les agents contrôleurs quant ils arrivent dans nos campements, ils ne tiennent pas compte de ce que vous soyez en règle et vous imposent une certaine somme sans toutefois vous remettre un reçu. Quand on réclame un reçu, ils menacent de saisir nos marchandises et de nous coller des amendes », a expliqué M. Méga.
Poursuivant, il a expliqué que, les vendredis, jour de marché dans la localité, les hommes en tenues exigent le paiement par les tenanciers de grandes surfaces, de la somme de 1000 francs CFA et de 500 francs CFA pour les petites.
« A chaque fois que les agents contrôleurs viennent dans notre campement, ils ne cessent de nous répéter qu'ils sont le caillou et nous l’œuf, et donc, nous avons tout intérêt à satisfaire à leurs désidératas », a renchéri le président des commerçants du campement de petit Bouaké, Issouf Djibril.
Il a plaidé pour une intervention des autorités pour les sortir de cette situation qu’il qualifie d’injuste.
Toutes les tentatives pour joindre le directeur régional du Commerce qui est basé à Guiglo sont restées vaines. Toutefois, le préfet de Blolequin, ayant été informé de la situation, dit avoir rencontré mardi, les responsables des forces de l'ordre pour leur demander de laisser les structures des collectivités décentralisées faire leur leur travail de perception des taxes.
(AIP)
gak/fmo
