Abidjan- Une dizaine de syndicats membres de la Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (COSYFOCI), ont animé mercredi, à Abidjan, une conférence de presse pour demander à l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNATRCI), la mise en place d’un comité électoral "indépendant" en vue du renouvellement des instances dirigeantes de ladite confédération.
Leur porte-parole, Bio François, par ailleurs secrétaire général du Syndicat des agents des affaires maritimes et portuaires (SYNAFMAR), a remis en cause la réélection du président sortant, Apollinaire Tapé Djédjé, lors d’une « réunion » le 27 mai 2017, à Yopougon, dans des conditions en violation flagrante des articles 4, 5, 6 et 7 relativement à l’organisation des assemblées générales électives.
"Nous ne voulons pas forcément accéder à la tête de la COSYFOCI mais nous voulons que les textes soient simplement respectés. Nous n'allons pas laisser mourir notre COSYFOCI avec un dirigeant élu dans l'illégalité. Nous sommes prêts à aller là où il faut pour rétablir la légalité", a prévenu le conférencier.
Les membres dissidents suggèrent au ministre de l’Emploi et de la Protection sociale d’exiger des rapports financiers des subventions allouées à la centrale syndicale UNATRCI dans le cadre de la gestion de la subvention du gouvernement aux différentes centrales, depuis deux ans « afin de faire la lumière sur sa gestion peu orthodoxe ».
Car pour eux, a souligné M. Bio, le président de cette centrale à laquelle est affiliée la COSYFOCI, aurait mis à la disposition de l’ancien responsable de la confédération, la somme de 8 millions de francs CFA sachant bien que, statutairement, Tapé Apollinaire n’est plus le président "élu", son mandat ayant pris fin depuis 2015, même s’il essaie de s’accrocher illégalement à ce poste.
Joint au téléphone, le mis en cause, Apollinaire Tapé a trouvé inutile de répondre aux récriminations de ses détracteurs, arguant que M. Bio ne peut s’ériger en donneur de leçons en matière de gouvernance de syndicat vu qu’il « n’a jamais organisé une seule assemblée générale au niveau du syndicat de sa corporation ».
fmo
Leur porte-parole, Bio François, par ailleurs secrétaire général du Syndicat des agents des affaires maritimes et portuaires (SYNAFMAR), a remis en cause la réélection du président sortant, Apollinaire Tapé Djédjé, lors d’une « réunion » le 27 mai 2017, à Yopougon, dans des conditions en violation flagrante des articles 4, 5, 6 et 7 relativement à l’organisation des assemblées générales électives.
"Nous ne voulons pas forcément accéder à la tête de la COSYFOCI mais nous voulons que les textes soient simplement respectés. Nous n'allons pas laisser mourir notre COSYFOCI avec un dirigeant élu dans l'illégalité. Nous sommes prêts à aller là où il faut pour rétablir la légalité", a prévenu le conférencier.
Les membres dissidents suggèrent au ministre de l’Emploi et de la Protection sociale d’exiger des rapports financiers des subventions allouées à la centrale syndicale UNATRCI dans le cadre de la gestion de la subvention du gouvernement aux différentes centrales, depuis deux ans « afin de faire la lumière sur sa gestion peu orthodoxe ».
Car pour eux, a souligné M. Bio, le président de cette centrale à laquelle est affiliée la COSYFOCI, aurait mis à la disposition de l’ancien responsable de la confédération, la somme de 8 millions de francs CFA sachant bien que, statutairement, Tapé Apollinaire n’est plus le président "élu", son mandat ayant pris fin depuis 2015, même s’il essaie de s’accrocher illégalement à ce poste.
Joint au téléphone, le mis en cause, Apollinaire Tapé a trouvé inutile de répondre aux récriminations de ses détracteurs, arguant que M. Bio ne peut s’ériger en donneur de leçons en matière de gouvernance de syndicat vu qu’il « n’a jamais organisé une seule assemblée générale au niveau du syndicat de sa corporation ».
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