Yamoussoukro - Un immeuble en construction s’est écroulé au quartier Millionnaire de Yamoussoukro (capitale politique et administrative, centre), à quelques encablures du lycée français, alors qu’une quarantaine d’ouvriers y travaillaient, a-t-on constaté, mercredi, sur place. L’on dénombrait plus d’une dizaine de blessés. Il était 12h 10 quand le sinistre s’est produit, selon un ouvrier descendu pour chercher à manger.
Bien que les secours ont été effectifs environ plus de quatre heures après, suite aux hésitations des autorités administratives et des forces de sécurité, douze ouvriers au total ont été extraits. Certains qui se sont éjectés de l’immeuble dès les premiers craquements ont dû quitter les lieux, sous le choc. L’on a dénombré deux décès. Un sur les cinq premiers rescapés évacués au Chr, un autre retiré des décombres.
Des maçons, plombiers, électriciens, menuisiers… des manœuvres contractuels journaliers étaient à la tâche sur ce chantier.
Les recherches ont été interrompues vers 2h du matin pour reprendre au cours de la journée, a-t-on appris de source sécuritaire.
Sur les lieux, les secours apportés notamment une chargeuse de la société de ramassage d’ordures ménagère ‘’Etablissements Coulibaly’’, une machine équipée d’un marteau piqueur et deux pelleteuses n’ont pu servir à grand-chose de peur de faire s’écrouler les décombres sur des ouvriers faits prisonniers. Mais aussi et surtout devant le manque de coordination et d’ordres clairs.
Pendant ce temps, malheureusement, de nombreux jeunes volontaires accourus pour assister leurs camarades emprisonnés sous les gravats étaient tenus à bonne distance par les force de sécurité. C’est bien plus tard qu’ils ont pu se joindre aux sapeurs pompiers, facilitant et accélérant ainsi les recherches.
« Le véritable problème que nous rencontrons le plus souvent, c’est que la plupart des opérateurs économiques et autres entrepreneurs refusent de se mettre à jour, de respecter nos injonctions. Les caractéristiques de cet immeuble ne répondent pas aux normes. La propriétaire n’a même pas de permis de construire. La propriétaire qui répondrait au nom de Mme Amin N’Cho n’a pas obtempéré à nos interpellations et a fait poursuivre les travaux. Pire, elle n’a pas de permis de construire, pas de plan. C’est dommage. Nous n’avons malheureusement aucun pouvoir de coercition », a commenté le DR de la Construction et de l’Urbanisme, Boulaymane Fofana.
Le dernier point livré par la directrice du Chr fait état d’un mort dans sa structure, précisant que ceux qui sont décédés sur les lieux n’entrent pas le décompte réalisé par le Chr.
Depuis cet après-midi, une cellule de crise dirigée par le Préfet Brou Kouamé gère la situation des victimes du sinistre.
Robert-Patrice Z. à Yamousoukro
Bien que les secours ont été effectifs environ plus de quatre heures après, suite aux hésitations des autorités administratives et des forces de sécurité, douze ouvriers au total ont été extraits. Certains qui se sont éjectés de l’immeuble dès les premiers craquements ont dû quitter les lieux, sous le choc. L’on a dénombré deux décès. Un sur les cinq premiers rescapés évacués au Chr, un autre retiré des décombres.
Des maçons, plombiers, électriciens, menuisiers… des manœuvres contractuels journaliers étaient à la tâche sur ce chantier.
Les recherches ont été interrompues vers 2h du matin pour reprendre au cours de la journée, a-t-on appris de source sécuritaire.
Sur les lieux, les secours apportés notamment une chargeuse de la société de ramassage d’ordures ménagère ‘’Etablissements Coulibaly’’, une machine équipée d’un marteau piqueur et deux pelleteuses n’ont pu servir à grand-chose de peur de faire s’écrouler les décombres sur des ouvriers faits prisonniers. Mais aussi et surtout devant le manque de coordination et d’ordres clairs.
Pendant ce temps, malheureusement, de nombreux jeunes volontaires accourus pour assister leurs camarades emprisonnés sous les gravats étaient tenus à bonne distance par les force de sécurité. C’est bien plus tard qu’ils ont pu se joindre aux sapeurs pompiers, facilitant et accélérant ainsi les recherches.
« Le véritable problème que nous rencontrons le plus souvent, c’est que la plupart des opérateurs économiques et autres entrepreneurs refusent de se mettre à jour, de respecter nos injonctions. Les caractéristiques de cet immeuble ne répondent pas aux normes. La propriétaire n’a même pas de permis de construire. La propriétaire qui répondrait au nom de Mme Amin N’Cho n’a pas obtempéré à nos interpellations et a fait poursuivre les travaux. Pire, elle n’a pas de permis de construire, pas de plan. C’est dommage. Nous n’avons malheureusement aucun pouvoir de coercition », a commenté le DR de la Construction et de l’Urbanisme, Boulaymane Fofana.
Le dernier point livré par la directrice du Chr fait état d’un mort dans sa structure, précisant que ceux qui sont décédés sur les lieux n’entrent pas le décompte réalisé par le Chr.
Depuis cet après-midi, une cellule de crise dirigée par le Préfet Brou Kouamé gère la situation des victimes du sinistre.
Robert-Patrice Z. à Yamousoukro