x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

International Publié le jeudi 21 juin 2018 | AIP

Les enjeux de l’élevage dans les pays sahéliens débattus à Abidjan

Abidjan, 21 juin (AIP)- Un atelier d’échange sur les enjeux du développement et de l’investissement dans l’élevage et le pastoralisme dans les pays sahéliens et côtiers s'est ouvert mardi à Abidjan.

Cette rencontre qui prend fin jeudi vise à développer auprès des décideurs des pays sahéliens et côtiers une compréhension commune sur les enjeux liés à certaines orientations et aux choix politiques en lien avec la promotion de l’élevage et le pastoralisme dans les pays concernés.

Ces débats visent à amener les participants à mieux cerner les enjeux de la production animale en Afrique de l’Ouest et au Sahel, en tenant compte des différents aspects liés à la production, à l’exploitation et à la mise en marché du bétail. Ils permettent d’avoir une bonne compréhension des mesures d’ouverture du marché international de la viande et de ses répercussions sur la filière bétail dans la sous-région.

Ouvrant les travaux au nom du ministre des Ressources animales et halieutiques, le conseiller technique Marcel Koffi-Koumi a précisé que l’élevage pastoral qui constitue l’un des principaux piliers des économies rurales en Afrique et plus particulièrement dans les pays sahéliens demeure traditionnel et peu performant.

Pour lui, avec plus de 60 millions de têtes de bovins et 160 millions de petits ruminants, l’élevage joue un rôle à la fois économique, social et culturel en Afrique subsaharienne avec une contribution de 10 à 20% au Produit intérieur brut (PIB).

Par ailleurs, il a relevé que ces pays font face à de nombreuses difficultés dont la recrudescence des conflits agriculteurs-éleveurs, la faiblesse des investissements publics nationaux et internationaux en faveur de l’élevage pastoral dans les pays côtiers, la forte dépendance des animaux sahéliens des parcours des pays côtiers du fait des variabilités climatiques.

Le représentant du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), Philippe Zoungrana a estimé que le potentiel de production animale dans la sous-région est encore faiblement exploité. A l’en croire, avec un taux de croissance annuel estimé à 4%, la demande en produits animaux particulièrement des pays côtiers augmentera de plus de 250% d’ici 2020.

« Il convient donc d’améliorer la compétitivité du secteur élevage dans le marché sous-régional en modernisant les chaînes de valeur traditionnelles pour résister à la concurrence de plus en plus forte des viandes extra sahéliennes », a préconisé M. Zoungrana.

Au nom de la Coopération britannique, Mme Renee Chartes a souhaité que les participants puissent trouver des solutions pour faire face à ces préoccupations afin de garantir la sécurité alimentaire.

Cette rencontre est à l’initiative du CILSS en partenariat avec le consortium AFL-BRACED-PARSAO-DFID-AFD qui a obtenu un financement complémentaire de la part de la coopération britannique pour renforcer le dialogue politique, en soutien à la mobilité du bétail et la transhumance transfrontalière apaisée dans la sous-région.

bsp/cmas
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Titrologie

Toutes les vidéos Titrologie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ