L’activité d’«apprenti Gbaka », impliquant des jeunes dans le transport routier urbain, est interdite en Côte d’Ivoire avant 18 ans, a indiqué mercredi à Abidjan, Dr Joseph N’Guessan, médecin de travail, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants.
« Au niveau des dispositions légales, l’arrêté de 2017 dit clairement que le travail des apprentis Gbaka (mini-car de transport en commun) est interdit et c’est un travail à abolir. Avant l’âge de 18 ans, l’enfant ne doit pas être apprenti Gbaka, c’est interdit absolument », a dit Dr Joseph N’Guessan.
La législation en Côte d’Ivoire stipule que dès l’âge de 14 ans, l’enfant peut être autorisé à faire des travaux légers et peut entrer en apprentissage, toutefois il y a des restrictions de même qu’à partir de 16 ans, a fait savoir M. N’Guessan en marge d’un atelier sur la santé et la sécurité des enfants au travail.
« En médecine, un individu jusqu’à 25 ans, est encore enfant et en pleine croissance au plan physique et mental. Donc, après 18 ans, il demeure un enfant au plan physiologique, mais on le considère comme adulte dans le milieu du travail. D’où, il doit bénéficier d’une protection spécifique », a-t-il expliqué.
Les enfants qui entrent en apprentissage dans l’intervalle d’âge de 16 à 18 ans sont protégés par la loi. Dans une étude en cours de réalisation portant sur l’offre de travail faite aux enfants, M. N’Guessan a suggéré un répertoire regroupant l’ensemble des instruments de protection de l’enfant dans le milieu du travail.
L’une des dernières enquêtes réalisées par l’Institut national des statistiques (INS) pour apprécier la situation du travail des enfants en Côte d’Ivoire a montré que le secteur agricole employait le plus d’enfants dans ce secteur, où ils sont plus impliqués dans les travaux dangereux. Le secteur des services, lui, intervient à hauteur de 35%.
Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a érigé la lutte contre le travail des enfants en priorité nationale. Le pays a développé une stratégie pour pouvoir éradiquer ce phénomène, a fait savoir le Directeur de la lutte contre le travail des enfants au ministère de l’Emploi et de la protection sociale, Martin N’Guettia.
L’étude sur l’offre de travail faite aux enfants a été commanditée par l’Organisation internationale du travail. La Première dame dirige un Comité de lutte contre la traite des enfants, ce qui montre que l’Etat ivoirien est engagé à son plus haut niveau dans la lutte contre la traite des enfants.
AP/ls/APA
« Au niveau des dispositions légales, l’arrêté de 2017 dit clairement que le travail des apprentis Gbaka (mini-car de transport en commun) est interdit et c’est un travail à abolir. Avant l’âge de 18 ans, l’enfant ne doit pas être apprenti Gbaka, c’est interdit absolument », a dit Dr Joseph N’Guessan.
La législation en Côte d’Ivoire stipule que dès l’âge de 14 ans, l’enfant peut être autorisé à faire des travaux légers et peut entrer en apprentissage, toutefois il y a des restrictions de même qu’à partir de 16 ans, a fait savoir M. N’Guessan en marge d’un atelier sur la santé et la sécurité des enfants au travail.
« En médecine, un individu jusqu’à 25 ans, est encore enfant et en pleine croissance au plan physique et mental. Donc, après 18 ans, il demeure un enfant au plan physiologique, mais on le considère comme adulte dans le milieu du travail. D’où, il doit bénéficier d’une protection spécifique », a-t-il expliqué.
Les enfants qui entrent en apprentissage dans l’intervalle d’âge de 16 à 18 ans sont protégés par la loi. Dans une étude en cours de réalisation portant sur l’offre de travail faite aux enfants, M. N’Guessan a suggéré un répertoire regroupant l’ensemble des instruments de protection de l’enfant dans le milieu du travail.
L’une des dernières enquêtes réalisées par l’Institut national des statistiques (INS) pour apprécier la situation du travail des enfants en Côte d’Ivoire a montré que le secteur agricole employait le plus d’enfants dans ce secteur, où ils sont plus impliqués dans les travaux dangereux. Le secteur des services, lui, intervient à hauteur de 35%.
Depuis 2011, le gouvernement ivoirien a érigé la lutte contre le travail des enfants en priorité nationale. Le pays a développé une stratégie pour pouvoir éradiquer ce phénomène, a fait savoir le Directeur de la lutte contre le travail des enfants au ministère de l’Emploi et de la protection sociale, Martin N’Guettia.
L’étude sur l’offre de travail faite aux enfants a été commanditée par l’Organisation internationale du travail. La Première dame dirige un Comité de lutte contre la traite des enfants, ce qui montre que l’Etat ivoirien est engagé à son plus haut niveau dans la lutte contre la traite des enfants.
AP/ls/APA