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Société Publié le dimanche 15 juillet 2018 | AIP

Pas de siège pour le CIO à Dimbokro

Dimbokro- Le Centre d’information et d’orientation (CIO), un service important dans le système éducatif ivoirien, manque de siège à Dimbokro pour jouer pleinement son rôle dans l’encadrement des élèves, a constaté l’AIP lors d'une visite vendredi dans les locaux de ce service technique de la direction régionale de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (DRENETFP).

Le CIO a pour rôle d’informer sur les études, les universités, les grandes écoles, les formations professionnelles, les diplômes, les métiers et les bourses scolaires, de conseiller individuellement en aidant les apprenants à mieux se connaitre, à réussir et à construire leur projet scolaire, universitaire et professionnel, de faire l’observation et l’analyse des résultats scolaires, la préparation et l’orientation des élèves, d'apporter un soutien psychologique et psychopédagogique aux apprenants.

En dépit de cette tâche importante assignée au CIO, les 11 inspecteurs qui l'animent à Dimbokro travaillent actuellement dans des conditions déplorables, source de démotivation.

Dans une salle exiguë de 5 x 2 m d'un bâtiment du Lycée moderne qui lui donne l’allure d’un long couloir, le premier responsable de l’institution et ses agents sont assis face-à-face. Entre leurs bureaux, un mince couloir, servant de passage aux visiteurs. Cette promiscuité, affirment les agents, rend difficile la réception des élèves.

« Notre travail est un métier d’écoute qui doit être entouré de sécurité et de confidentialité. Quand celui qui vient pour vous exposer ses préoccupations entre dans la salle, il ne peut plus vous dire ce pourquoi il est venu », a confié à l’AIP, le directeur Bamba Ladji.

Outre l’exiguïté des locaux, l’on note l’absence de commodités notamment de salle d’eau et de toilette. Sur un mur crasseux, trotte un split donnant un air conditionné chargé de poussière. « Un besoin naturel! Je prends ma voiture et je vais en brousse sur la route d’Abidjan », lance M. Bamba.

Il raconte que le calvaire de l’institution a commencé en 2014, après qu’un incendie eut ravagé le bâtiment qui abritait le service. Il plaide auprès des autorités notamment le Conseil régional du N'Zi ou la mairie et les bonnes volontés pour l’acquisition d’un « nouveau siège plus adéquat pour que nous puissions travailler efficacement ».

ik/cmas
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