Korhogo, 18 juil (AIP) – Le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara, a demandé d’éviter de faire cotiser les populations pour l’organisation des cérémonies commémoratives de l’indépendance, au cours d’une réunion préparatoire, tenue mercredi, à la préfecture de Korhogo.
« On ne peut pas demander de l’argent aux populations », a-t-il dit, indiquant avoir entendu que des chefs de villages étaient sollicités dans certaines localités pour fournir des pintades, des poulets ou mêmes des sommes d’argent déterminées comme participation à la fête.
« Non, l’Etat n’a jamais demandé ça », s’est-il insurgé avant de poursuivre. « Si de manière spontané, quelqu’un décide de vous aider, ok. Vous pouvez alors faire une grande fête. Mais il ne faut pas revendiquer », a-t-il ajouté, encourageant les organisateurs à concevoir les festivités dans les limites du budget que l’Etat alloue aux circonscriptions administratives aux fins de ces célébrations.
Selon lui, le plus important, à l’occasion de la fête de l’indépendance, est l’honneur au drapeau. « Vous n’êtes pas obligés de recevoir les gens à manger à votre table », a encore dit le préfet, conseillant à ses sous-préfets d’organiser un vin d’honneur en fonction des moyens dont ils disposent.
« Le reste, c’est de la broderie. On brode. Et il y a en a qui sont plus jolies que d’autres », a encore ajouté le préfet, insinuant qu’en dehors de l’honneur au drapeau et du vin d’honneur dans une moindre mesure, tout le reste est du folklore.
(AIP)
kaem/fmo
« On ne peut pas demander de l’argent aux populations », a-t-il dit, indiquant avoir entendu que des chefs de villages étaient sollicités dans certaines localités pour fournir des pintades, des poulets ou mêmes des sommes d’argent déterminées comme participation à la fête.
« Non, l’Etat n’a jamais demandé ça », s’est-il insurgé avant de poursuivre. « Si de manière spontané, quelqu’un décide de vous aider, ok. Vous pouvez alors faire une grande fête. Mais il ne faut pas revendiquer », a-t-il ajouté, encourageant les organisateurs à concevoir les festivités dans les limites du budget que l’Etat alloue aux circonscriptions administratives aux fins de ces célébrations.
Selon lui, le plus important, à l’occasion de la fête de l’indépendance, est l’honneur au drapeau. « Vous n’êtes pas obligés de recevoir les gens à manger à votre table », a encore dit le préfet, conseillant à ses sous-préfets d’organiser un vin d’honneur en fonction des moyens dont ils disposent.
« Le reste, c’est de la broderie. On brode. Et il y a en a qui sont plus jolies que d’autres », a encore ajouté le préfet, insinuant qu’en dehors de l’honneur au drapeau et du vin d’honneur dans une moindre mesure, tout le reste est du folklore.
(AIP)
kaem/fmo
