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Économie Publié le lundi 13 août 2018 | AIP

Quand des élèves d’origine sociale modeste tirent profit des vacances scolaires

© AIP Par DR
Des enfants vendeurs ambulants
Ferkessédougou - Des élèves, d'origine sociale modeste pour la plupart, profitent des vacances scolaires pour se faire de l'argent et lutter contre l'ennui, a appris l'AIP, samedi, au centre polyvalent Soro Kigbafori Guillaume, lors d'un entretien.

Ces élèves exercent de petits métiers depuis le démarrage des vacances scolaires. "Mon frère et moi, mettons toujours les vacances à profit pour nous faire de l'argent. Nous vendons des crèmes dans les rues de Ferkessédougou", a expliqué Ouattara Moussa (13 ans), élève qui passe en classe de 5ème au collège moderne Ferkessédougou.

Selon,lui, ce métier de vendeur est déjà assez intéressant pour un élève qui veut se faire de l'argent de poche et soutenir ses parents dans l'achat de vêtements et de fournitures scolaires, à la rentrée.

Ouattara Noufou, 18 ans, élève au lycée moderne Ferkessédougou, soutient que la vente de beignets de sésames qu'il exerce pendant ces vacances scolaires est très bénéfique. Elle lui permet de lutter contre l'ennui tout en étant une occasion de se faire de l'argent.

"Je me promène sans complexe dans tous les quartiers Lanviara, Kafalovogo, Gare, etc. Tous mes amis ont voyagé. Ce que je fais, me permet de me divertir moi aussi. Je vois du monde, je vais vendre là où il y a des manifestations, des cérémonies de mariage et je gagne de l'argent. Le beignet coûte 100 fr, j'en vends une vingtaine par jour", a-t-il indiqué.

"Papa et maman vendent des habits au marché. Ils sont fiers de moi", a-t-il ajouté.

Diabaté Moussa, lui est apprenti photographe. Cet élève qui passe en troisième, au lycée moderne Ferkessédougou, trouve qu'il est bon de faire quelque chose pendant les vacances scolaires. "C'est comme ça qu'on se forme. Nous n'allons pas demeurer enfants toute notre vie. Il faut apprendre à soutenir nos parents qui souffrent pour nous", a-t-il soutenu.

Les enfants déscolarisés qui exercent de coutume ces petits métiers n'y voient pas d'inconvénients quand des élèves viennent bosser avec eux pendant les vacances.

"Il n'y a pas de concurrence. Chacun y trouve son compte. Au contraire, quand on voit des élèves faire ces petits jobs,,on est décomplexé, et nous travaillons avec assurance et enthousiasme", a renchéri Douhaï Maïga, 17 ans, vendeur ambulant.


(AIP)
ti/fmo
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