Man - Seize ex-porteuses de fistule obstétricale ont reçu jeudi au siège de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) de Man, des kits en vue de leur réinsertion socio-économique.
Selon le président régional de l’AIBEF, Dr Ouegnin Aka, cette distribution de kits s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail annuel avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) avec le financement de l’Agence coréenne pour le développement KOICA. Ces kits leur permettront de mettre en œuvre les projets qu'elles ont, elles-mêmes identifiés lors d'une formation. Ce sont entre autres, la vente d'huile rouge, de riz,de poissons fumés, de chaussures, de savons, de mèches et de produits cosmétiques.
"L’AIBEF a bénéficié de ce financement afin d’aider à la mobilisation communautaire, et faire le repérage des cas de fistule c’est à dire d’identifier les porteuses de fistule dans les localités éloignées et les référer vers le Centre hospitalier régional (CHR) de Man afin qu’elles puissent bénéficier d’une prise en charge gratuite", a fait savoir pour sa part la coordonnatrice régionale de l’AIBEF, Séry Marie Laure.
Elles ont été malades pour certaines pendant cinq ans, dix ans, voire même 20 ans pour d’autres. Longtemps elles ont souffert, abandonnées, sans nourriture, sans famille, rejetées de toute la communauté parce que la fistule est qualifiée de maladie de la honte, a-t-on appris à travers le témoignage de celles qui ont repris goût à la vie, grâce à l’AIBEF et ses différents partenaires.
Les représentants de la santé et du corps préfectoral ont souligné que la fistule obstétricale n’est pas une fatalité, et ont invité les femmes à fréquenter les centres de santé en cas de grossesse, pour augmenter leur chance d’éviter cette maladie.
La fistule obstétricale est une communication anormale entre l’organe sexuel féminin, la vessie et /ou le rectum qui survient chez la femme à la suite d’un accouchement difficile, rappelle-t-on.
(AIP)
amak/kam
Selon le président régional de l’AIBEF, Dr Ouegnin Aka, cette distribution de kits s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail annuel avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) avec le financement de l’Agence coréenne pour le développement KOICA. Ces kits leur permettront de mettre en œuvre les projets qu'elles ont, elles-mêmes identifiés lors d'une formation. Ce sont entre autres, la vente d'huile rouge, de riz,de poissons fumés, de chaussures, de savons, de mèches et de produits cosmétiques.
"L’AIBEF a bénéficié de ce financement afin d’aider à la mobilisation communautaire, et faire le repérage des cas de fistule c’est à dire d’identifier les porteuses de fistule dans les localités éloignées et les référer vers le Centre hospitalier régional (CHR) de Man afin qu’elles puissent bénéficier d’une prise en charge gratuite", a fait savoir pour sa part la coordonnatrice régionale de l’AIBEF, Séry Marie Laure.
Elles ont été malades pour certaines pendant cinq ans, dix ans, voire même 20 ans pour d’autres. Longtemps elles ont souffert, abandonnées, sans nourriture, sans famille, rejetées de toute la communauté parce que la fistule est qualifiée de maladie de la honte, a-t-on appris à travers le témoignage de celles qui ont repris goût à la vie, grâce à l’AIBEF et ses différents partenaires.
Les représentants de la santé et du corps préfectoral ont souligné que la fistule obstétricale n’est pas une fatalité, et ont invité les femmes à fréquenter les centres de santé en cas de grossesse, pour augmenter leur chance d’éviter cette maladie.
La fistule obstétricale est une communication anormale entre l’organe sexuel féminin, la vessie et /ou le rectum qui survient chez la femme à la suite d’un accouchement difficile, rappelle-t-on.
(AIP)
amak/kam
