Katiola- Le directeur de cabinet Bamba Abdoulaye a conduit, dimanche, une délégation du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté qui a exprimé la compassion du gouvernement aux 127 familles d'Attienkaha, dans le département de Katiola (Centre-Nord, région du Hambol) victime de violences, le 28 août à la suite de l’enlèvement d’un chauffeur de minicar, et à la famille de ce dernier qui a été par la suite trouvé assassiné.
Le 28 août, plusieurs jeunes venus de la ville de Katiola avaient envahi le village d'Attienkaha pour piller et incendier plusieurs habitations, obligeant les occupants à fuir et trouver refuge à l'école primaire du village. Cette violence était, selon ses auteurs, des représailles contre la disparition d'un chauffeur de minicar de Katiola, le 22 août, à l'entrée d'Attienkaha.
En compagnie du préfet de région Zamelé Jean Baptiste Kouamé, des élus et du directeur général de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), M. Bamba Abdoulaye a invité les populations d'Attienkaha au pardon comme l'a souhaité le président de la République avant de leur remettre des vivres composés de 100 sacs de riz, de 199 sachets de pâtes alimentaires, de 20 sacs de sel et 15 cartons d’huile.
Au nom des sinistrés, le président de l’Association des ressortissants de Timbé (ART), le Dr Touré Pétangui, a remercié les bonnes volontés qui ont contribué, depuis le début des évènements, à calmer et à soutenir les victimes d’Attienkaha. Il a égrené quelques problèmes qui subsistent encore et a fait des doléances relatives à la constitution de l’état-civil afin de palier la perte des documents administratifs.
Après Attienkaha, la délégation a rendu visite à la famille du disparu, lui promettant que toute la lumière sera faite sur l’affaire à l’issue de l’enquête en cours. Le représentant de la ministre Mariatou Koné a ensuite remis 500 000 FCFA à cette famille pour les frais funéraires.
dg/aaa/kp
Le 28 août, plusieurs jeunes venus de la ville de Katiola avaient envahi le village d'Attienkaha pour piller et incendier plusieurs habitations, obligeant les occupants à fuir et trouver refuge à l'école primaire du village. Cette violence était, selon ses auteurs, des représailles contre la disparition d'un chauffeur de minicar de Katiola, le 22 août, à l'entrée d'Attienkaha.
En compagnie du préfet de région Zamelé Jean Baptiste Kouamé, des élus et du directeur général de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), M. Bamba Abdoulaye a invité les populations d'Attienkaha au pardon comme l'a souhaité le président de la République avant de leur remettre des vivres composés de 100 sacs de riz, de 199 sachets de pâtes alimentaires, de 20 sacs de sel et 15 cartons d’huile.
Au nom des sinistrés, le président de l’Association des ressortissants de Timbé (ART), le Dr Touré Pétangui, a remercié les bonnes volontés qui ont contribué, depuis le début des évènements, à calmer et à soutenir les victimes d’Attienkaha. Il a égrené quelques problèmes qui subsistent encore et a fait des doléances relatives à la constitution de l’état-civil afin de palier la perte des documents administratifs.
Après Attienkaha, la délégation a rendu visite à la famille du disparu, lui promettant que toute la lumière sera faite sur l’affaire à l’issue de l’enquête en cours. Le représentant de la ministre Mariatou Koné a ensuite remis 500 000 FCFA à cette famille pour les frais funéraires.
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